Nous avons le regret d’annoncer que Stéphane DUGAST ne pourra participer et être parmi nous à notre festival pour raison personnelle.
Annulation de son P’tit Déj du samedi 5 octobre à 9h.
Pour la projection rencontre du dimanche 6 à 14h, Katia Astafieff nous fait la joie de prendre le relai avec sa conférence animée autour de son ouvrage Les plantes font leur cinéma.
Les plantes aussi font leur cinéma ! Certaines ont le premier rôle, tandis que d’autres interviennent au cœur de l’intrigue. De celles qui séduisent à celles qui tuent, Katia Astafieff nous révèlera avec humour les pouvoirs, réels ou imaginaires, de ces plantes du grand écran qui, loin d’être des éléments de décor, ont parfois un très beau rôle.
Quelle plante a vraiment tué le héros d’Into the wild ? Quelle est la particularité du rosier du Japon que l’on aperçoit dans un vieux thriller érotique japonais ? Une plante carnivore pourrait-elle vraiment manger un homme, comme dans la Petite boutique des horreurs ?
Katia Astafieff mêle humour, culture populaire et botanique pour faire découvrir à travers 14 films emblématiques de Sueurs froides d’Alfred Hitchcock à Seul sur Mars de Ridley Scott, en passant par American beauty de Sam Mendes ou La révolte des triffides de Steve Sekely, des plantes aux pouvoirs extraordinaires.
Le lauréat du prix des lecteurs « Au large Au loin » est Marc Nouaux pour récit de voyage A la recherche de la Patagonie aux Éditions Elytis.
Récit d’un voyage en auto-stop réalisé de Mendoza jusqu’à l’extrême sud de la Patagonie. Sur la ruta 40 et les pistes secondaires, les rencontres avec les habitants et les paysages grandioses ébranlent les certitudes du voyageur;
«Je rumine pendant de longues heures notre manque de courage et d’audace, pense à tous ces aventuriers des siècles derniers qui ne s’encombraient pas des obstacles : ils les surmontaient. L’apprentissage de l’itinérance peut être à ce prix : celui des désillusions.»
BIOGRAPHIE
Marc Nouaux est né à La Teste de Buch, sur les bords du Bassin d’Arcachon, il est journaliste et auteur. En même temps qu’il étudie en master d’histoire, il effectue ses premières piges en journalisme sportif. Trois ans plus tard, il est engagé à temps plein chez 20 Minutes à la rédaction de Bordeaux tout en multipliant les collaborations à la radio (Sud Radio, Europe 1 ou RMC) où il commente foot et rugby.
En 2016, après sept ans à baigner dans le journalisme sportif, il quitte sa région de toujours pour voyager. Sa première expatriation à Buenos Aires le conduit ensuite sur les routes d’Amérique du Sud pendant sept mois. De nature sociable et aimant le partage, il se nourrit de ses rencontres pour rédiger un récit racontant un petit voyage dans le grand, c’est-à-dire la descente de la Patagonie en stop. Après l’Amérique du Sud, il passe une saison d’hiver en Haute-Savoie puis file sur les routes d’Europe centrale le temps d’un été. Il découvre ensuite l’Afrique du Nord en s’installant à Tunis. Un an plus tard, direction l’Australie et la campagne du Victoria, à une heure de Melbourne. Rattrapé par le Covid au moment de partir en van sur les routes australiennes, il revient en Europe, à Athènes, où sa compagne trouve un poste d’enseignante. Les quatre déménagements en quatre ans sont rythmés par de nombreux changements de perspectives. Les quotidiens, les relations sociales, les situations professionnelles, les cultures… D’une année sur l’autre, les repères changent et tout est chamboulé. Toutes ces expériences et ces bouleversements renforcent Marc dans sa volonté de remettre en question des certitudes. En fonction de l’endroit où il vit, il alterne entre son métier de journaliste ou celui de serveur. Il occupe même des emplois de jardinier, employé de ménage, plongeur, prof de langue ou garde d’enfants. Toutes ces expériences professionnelles, au même titre que les déménagements, nourrissent l’écriture de Marc qui place toujours le partage et les relations humaines au cœur de ses préoccupations. Piqué par le virus de la route, il aime cette sensation de ne pas rester immobile et plus que tout, d’aller visiter le verso des cartes postales. Préférant passer du temps dans un café, un marché ou même une station-service plutôt que s’entasser avec une horde de visiteurs devant un monument classé au patrimoine mondial de l’Unesco, il aime se servir de la « matière humaine » qu’il décrypte pour comprendre les territoires qu’il visite.
Arrivés en Grèce en 2020, les auteurs présentent la Grèce antique et la Grèce contemporaine au travers de leurs arts, de leurs mythes, de leur histoire, de leurs traditions, de leurs danses, de leur gastronomie, du quotidien des habitants contemporains, des enjeux sociaux, politiques et environnementaux, entre autres.
D’Athènes au Salar d’Uyuni, du Frioul aux Caraïbes, de Melbourne à Istanbul, d’une île du Pacifique aux portes du Sahara, partir est toujours une aventure, petite ou grande, courte ou longue. Certains départs sont définitifs, d’autres précèdent un retour. Partir est une décision qui peut être lourde de conséquences. L’auteur a voulu s’attacher à comprendre les raisons qui poussent à partir.
Rendez-vous pour la remise du Prix des Lecteurs
Dimanche 6 octobre 2024 14 H au Festival ÉVASION de Thénac
Rencontrez le gagnant et assistez à la remise du prix Au large Au loin
Voyageurs et artistes posent un regard singulier sur toutes choses. Ils témoignent, interrogent, ouvrent notre regard sur le monde ou puisent leur inspiration dans l’imaginaire, la science ou l’histoire des lieux, au gré de leurs rencontres mais aussi de leurs savoir-faire.
Biologiste de formation, formée à l’université de Strasbourg et spécialisée en communication scientifique, elle est passionnée par l’univers des plantes, l’écriture et les voyages. Elle aime parcourir le monde, souvent en solitaire. Mais on n’est jamais seul bien longtemps en voyage !
La fille qui voulait voir l’ours – Éditions Arthaud 2022
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Projection/Rencontre le samedi 5 octobre de 15h30 à 16h45 ► Katia Astafieff – La fille qui voulait voir l’ours
Fasciné par les grandes explorations, Stéphane Dugast devient reporter. Aux côtés de la Marine Nationale, il suit une expérience au long cours qui va lui permettre de sillonner la planète sous toutes les latitudes, en quête de rencontres, d’inconnus et d’imprévus. Aujourd’hui, il est devenu réalisateur, auteur et reporter indépendant.
TARA, histoire d’un engagement pour l’océan – Éditions Paulsen 2023
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Un P’tit Déj en compagnie de le samedi 5 octobre de 9h à 10h ►Stéphane Dugast TARA, histoire d’un engagement pour l’océan
En 2011, Caroline Moireaux s’est lancée dans un tour du monde qui a duré huit ans. La Jurassienne a traversé 30 pays et parcouru plus de 53 000 km à pied, à vélo, en canoë et en bateau. Elle a admiré des paysages époustouflants et rencontré des personnes qui l’ont marquée à vie.
Pieds Libres – Huit ans autour du monde
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Projection/Rencontre le dimanche 6 octobre de 17h à 18 h ► Caroline Moireaux LES PIEDS LIBRES
Passionné par le dessin il entreprend des études graphiques. Depuis plusieurs années sa passion du voyage se conjugue avec son travail d’illustrateur pour créer une collection de carnets voyages. Son dessin, joyeux et très coloré en rend la lecture très agréable.
Voyage au Vietnam – Éditions Chardon migrateur 2021
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Atelier le samedi 5 octobre de 14h à 15h30 ► Samuel Chardon Les personnages dans les carnets de voyage
Depuis 30 ans, Sonia Privat peint ces ailleurs qu’elle affectionne tant, l’Afrique, l’Inde et le Népal. Elle est membre de la Société française de l’Aquarelle, depuis 2010. En 2012, elle a participé au « Rendez-vous du carnet de voyage » à Clermont-Ferrand et son livre Les fées de Zanzibar a reçu le prix du public ainsi que pour pour “Katmandou, des dieux et des hommes” en 2015.
Casamance, de cases en cases – Éditions Magellan &Cie 2022
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Projection/Rencontre le samedi 5 octobre de 17h à 18h ► Sonia Privat ON THE ROAD AGAIN
Peintre et écrivain voyageur, il explore l’autre visage du monde : Inde, Chine et Cambodge. Il accompagne ses textes de magnifiques peintures à l’encre sépia. On retrouve ainsi sa philosophie du voyage et son empathie pour les peuples qu’il rencontre.
Trois petits voyages à deux – Éditions Elytis 2023
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Projection/Rencontre le dimanche 6 octobre de 15h45 à 16h45 ► Simon ANGKOR
Électron libre, chercheur, réalisateur mais aussi naturaliste, Cyrille Cornu voue une véritable passion pour les baobabs. Auteur de nombreuses publications sur le sujet, il part chaque année en expédition afin d’étudier les géants au cœur des forêts les plus reculées de Madagascar.
Chez les creuseurs de baobabs – Éditions Elytis 2020
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Regards de cinéastes le vendredi 4 octobre à 20h30 ► Cyrille Cornu film MAMODY, LE DERNIER CREUSEURS DE BAOBABS
Ces deux passionnés de géographie et d’histoire, réalisateurs, conférenciers ont mis leurs pas dans ceux des écrivains-voyageurs et des explorateurs qui ont hier modifié notre regard sur le monde. Un parcours à vélo de 5 000 km vers le Nord-Est pour une immersion dans « les pays des brumes », ces territoires oubliés aux confins des frontières européennes : les pays baltes.
Au pays des brumes – Éditions Héméria 2024
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Regards de cinéastes le samedi 5 octobre à 21h ► Sophie Planque & Jérémy Vaugeois film AU PAYS DES BRUMES
Deux ateliers ouverts à tous, sans aucune formation préalable au dessin ou à la peinture seront au rendez-vous de notre festival. Rien que du plaisir !
Les animations jeunesse seront au rendez-vous de notre festival Évasion.
Parc Château Maguier
Samedi 04 octobre et dimanche 5 octobre
De 14h30 à 18h – Espace Ô toit rouge
TICIA la conteuse
Liberté Poulailler Fraternité
14h30 à 15h ► 1re séance
15h30 à 16h ► 2de séance
Contes, marionnettes et accompagnement audio
« Ici les animaux prennent la parole ! Vous apprendrez ainsi de la bouche de Cocotte comment il peut naître 5 poules d’une petite plume et comment Poulette et ses amis donnèrent les ailes de la liberté à leur ami le cochon .
Des histoires de plumes qui sous leurs légèretés apparentent dévoilent des idées nobles et courageuses ».
« Quelques notes de musique au Am Drum et un prince fait son entrée : amour et baguette magique se succèdent suivis d’une histoire étourdissante, étonnante, ébouriffante ! Et là vous êtes sur les chemins extravagants de votre imagination… et de la mienne ! »
Durée : 30mn
Jauge : 15 personnes/séance.
Public : à partir de 4 ans et jusqu’à 99 ans
Les enfants de 4/6 ans devront être accompagnés d’un adulte.
Le projet s’est déployé en Californie aux États-Unis, un état où, tout à la fois, se concentrent les industries spatiales les plus nuisibles à la qualité du ciel noir et les communautés les plus engagées dans sa préservation. La « marche aux étoiles » combine une aventure pédestre et un périple en campervan, deux parcours parallèles pour illustrer deux états du ciel californien : le « ciel pur des origines » dont subsistent des poches dans le désert intérieur et le « ciel ébloui des métropoles » qui domine les régions urbanisées du littoral.
Sonia Privat se consacre à représenter ces terres lointaines qui l’inspirent tant, notamment l’Afrique et l’Inde. Elle nous emmènera de nouveau sur ses chemins où elle peint inlassablement et aime capturer l’expression d’un visage, tenter de dévoiler la profondeur de l’âme.
Quelle plante a tué le héros d’Into the Wild ? Les espèces végétales bioluminescentes d’Avatar existent-elles vraiment ? Est-il possible de faire pousser des pommes de terre sur Mars, à l’image de Matt Damon dans Seul sur Mars ? Des plantes qui séduisent à celles qui tuent, Katia Astafieff nous révèle avec humour les pouvoirs, réels ou imaginaires, de ces végétaux qui, loin d’être des éléments de décor, participent activement aux intrigues. Orchidées, plantes carnivores, roses, séquoias, virevoltants… Partez à la découverte des plantes stars du grand écran !
Conférence parrainée par Espace Mendes France Poitiers et NACSTI
Jean-Yves Simon, peintre, écrivain et voyageur nous plongera dans la magie des temples et des arbres sur le site archéologique d’Angkor. Pris de passion pour ce lieu dont il jugeait « insensé qu’un pareil tas de gravats puisse rendre aussi heureux », il effectua, à partir de 2013, quatre voyages en terre Khmer.
Partie le 1er juin 2011, Caroline Moireaux est revenue en France après 8 ans de voyage autour du monde majoritairement à pied, mais aussi à vélo et en bateau, plus de 53000 Km, 30 pays et des souvenirs plein la tête. Partie à la rencontre des gens, ce chemin l’a amenée à la rencontre d’elle-même.
Dans un essai qui convoque philosophes, scientifiques et grands noms de l’aventure, Gérard Guerrier nous explique la peur et ses mécanismes. Puis, il explore la notion complexe de courage : vertu physique, psychologique ou morale, unanimement célébrée depuis des millénaires.
Le 13 juillet 1793, Charlotte Corday, républicaine de 24 ans, assassine Jean-Paul Marat, député montagnard. L’auteure, sa cousine éloignée, retrace la vie de cette dernière de Caen à son exécution, redonnant une voix à ces personnages historiques et à leur entourage, en particulier aux femmes. Elle s’interroge sur les motivations de Charlotte mais préserve le mystère de cette décision personnelle.
Le roman vrai de Fathima. Une vie inventée (on ignore tout de cette femme, y compris son nom de famille, mais on dispose d’une photo d’elle reproduite par un article du journal français Le Miroir en 1915), de la seule femme spahi de la Première guerre, engagée en se faisant passer pour un homme afin de suivre son amant, un lieutenant de l’armée française. Des dizaines d’années plus tard, elle se raconte à Akila, une jeune fille du village de Tamatert au Maroc où Fathima s’est retirée, qui revivra à travers elle son épopée. Parcours singulier à travers le temps d’une Berbère exceptionnelle embarquée par amour dans la grande Histoire, une femme qui s’est affranchie des codes de son époque.
Remise du Prix et rencontre avec l’heureux lauréat
Crédit photo @Mélissa Pollet-Villard
Le lauréat du prix des lecteurs « Au large Au loin » est Marc Nouaux pour récit de voyage A la recherche de la Patagonie aux Éditions Elytis.
Récit d’un voyage en auto-stop réalisé de Mendoza jusqu’à l’extrême sud de la Patagonie. Sur la ruta 40 et les pistes secondaires, les rencontres avec les habitants et les paysages grandioses ébranlent les certitudes du voyageur;
«Je rumine pendant de longues heures notre manque de courage et d’audace, pense à tous ces aventuriers des siècles derniers qui ne s’encombraient pas des obstacles : ils les surmontaient. L’apprentissage de l’itinérance peut être à ce prix : celui des désillusions.»
Janvier 1961, dans la station polaire soviétique de Daleko, cinq hommes sont chargés par le Parti d’affirmer la présence russe dans la région. Vadim, l’un d’eux, convaincu que Nikolaï a triché durant leur partie d’échecs, le tue d’un coup de hache. A son réveil, leur chef Anton découvre le cadavre et enferme Vadim dans le cellier où la température culmine à -15°C.
Ce huis clos implacablement réglé se transforme en un roman d’aventures original et haletant, imprégné d’humour noir.
La nostalgie chez Pagnol, de ses souvenirs d’enfance à ses créations théâtrale et cinématographique. Au travers de la lecture de divers extraits de l’œuvre de Marcel Pagnol
Enseignant en retraite spécialisé dans l’art des jardins.
Le jardin français, fondements culturels et reflets dans les sociétés
L’Homme a eu très vite la volonté de domestiquer la Nature et il a ainsi développé une organisation sociale. Le jardin est au centre de cette démarche.
Les aspirations fondamentales de l’Humanité se retrouvent dans les jardins : sens artistique, recherche de l’harmonie, mise en ordre du monde, notion du sacré.
Cette conférence montrera comment, en France, se fera cette évolution.
Cette conférencea reçu le soutien des PAI (programmes d’animations d’initiatives) en 2024 de la Région Nouvelle-Aquitaine, qui encouragent la diffusion de la culture scientifique, technique & industrielle dans tous les territoires néo-aquitains.
Enseignant en classes préparatoires, titulaire d’un Doctorat de Littérature consacré à Marcel Pagnol
Marcel Pagnol, auteur populaire et sous-estimé
Marcel Pagnol Harcourt 1948
Jusqu’il y a une vingtaine d’années, le nom de Marcel Pagnol n’apparaissait pas aux yeux de beaucoup d’universitaires et critiques littéraires comme celui d’un auteur « sérieux ». Lorsque je décidai de consacrer un Doctorat à cet écrivain, je me souviens que mon directeur de thèse m’avait indiqué qu’il serait seulement
le…troisième, alors qu’il y en avait cinquante-deux sur l’œuvre de Jean Giono.
D’où pouvait venir cette réserve, voire ce dédain, d’une certaine intelligentsia ?
Traditionnellement, en France on se méfie du succès. Il traîne quelque part l’idée que ce qui plaît au plus grand nombre est forcément de mauvaise qualité – point de vue qui peut s’avérer juste quand on évoque un effet de mode, mais pas à propos d’une œuvre (théâtrale, cinématographique, autobiographique, romanesque) qui demeure populaire depuis bientôt cent ans.
Ensuite, Marcel Pagnol était parfois vu depuis Paris comme un Marseillais (ce qui est presque vrai), et donc comme un « rigolo » (ce qui pour le compte n’est pas vrai du tout).
L’objet de cette conférence est de remonter aux véritables sources du succès de l’œuvre de Marcel Pagnol.