Les grandes conférences

LES GRANDES CONFÉRENCES 

Salle Hélène Neveur


Samedi 5 octobre de 10h15 à 12h15

Dominique de Martel

Enseignant en retraite spécialisé dans l’art des jardins.

Le jardin français, fondements culturels et reflets dans les sociétés

L’Homme a eu très vite la volonté de domestiquer la Nature et il a ainsi développé une organisation sociale. Le jardin est au centre de cette démarche.

Les aspirations fondamentales de l’Humanité se retrouvent dans les jardins : sens artistique, recherche de l’harmonie, mise en ordre du monde, notion du sacré.

Cette conférence montrera comment, en France, se fera cette évolution.

Cette conférence a reçu le soutien des PAI (programmes d’animations d’initiatives) en 2024 de la Région Nouvelle-Aquitaine, qui encouragent la diffusion de la culture scientifique, technique & industrielle dans tous les territoires néo-aquitains.


Dimanche 6 octobre de 10h15 à 12h15

Thierry Dehayes

Enseignant en classes préparatoires, titulaire d’un Doctorat de Littérature consacré à Marcel Pagnol

Marcel Pagnol, auteur populaire et sous-estimé

 

Marcel Pagnol Harcourt 1948

 

Jusqu’il y a une vingtaine d’années, le nom de Marcel Pagnol n’apparaissait pas aux yeux de beaucoup d’universitaires et critiques littéraires comme celui d’un auteur « sérieux ». Lorsque je décidai de consacrer un Doctorat à cet écrivain, je me souviens que mon directeur de thèse m’avait indiqué qu’il serait seulement

le…troisième, alors qu’il y en avait cinquante-deux sur l’œuvre de Jean Giono.

D’où pouvait venir cette réserve, voire ce dédain, d’une certaine intelligentsia ?

Traditionnellement, en France on se méfie du succès. Il traîne quelque part l’idée que ce qui plaît au plus grand nombre est forcément de mauvaise qualité – point de vue qui peut s’avérer juste quand on évoque un effet de mode, mais pas à propos d’une œuvre (théâtrale, cinématographique, autobiographique, romanesque) qui demeure populaire depuis bientôt cent ans.

Ensuite, Marcel Pagnol était parfois vu depuis Paris comme un Marseillais (ce qui est presque vrai), et donc comme un « rigolo » (ce qui pour le compte n’est pas vrai du    tout).

L’objet de cette conférence est de remonter aux véritables sources du succès de l’œuvre de Marcel Pagnol.

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La Gloire de Marcel Pagnol

Marcel Pagnol Harcourt 1948

 

En 2024, ce sont les cinquante ans de l’anniversaire de la mort de Marcel Pagnol, il nous a semblé important de mettre en lumière l’œuvre de Pagnol. Derrière les galéjades et la peinture de l’esprit provençal, il nous montre surtout un tableau universel des sentiments, des joies, bonheurs et peines, petitesses et grandeurs des hommes.

Le célèbre écrivain fut , tout à la fois, écrivain, dramaturge, cinéaste et producteur français.

Fils d’instituteur, il fait ses études au lycée Thiers de Marseille, puis obtient sa licence d’anglais et devient professeur à Aix-en-Provence; il enseigne ensuite à Paris, au lycée Condorcet. Il se découvre très jeune une passion pour l’écriture dramatique, et devait publier dès 1922 un drame en vers: « Catulle ». Il fonde également la revue Fortunio, ancêtre des Cahiers du Sud. Après deux pièces écrites en collaboration avec Paul Nivoix, « Tonton » et « Les Marchands de Gloire », qui sont représentées à Paris, Marcel Pagnol atteint au succès avec les deux premières pièces qu’il compose seul: « Jazz » (1927), et surtout « Topaze » (1928), l’une des pièces les plus constamment reprises du répertoire contemporain.

La suite de sa carrière devait se partager entre le théâtre et le cinéma, ce qui allait faire de lui le maître du « théâtre filmé », grâce en particulier à sa célèbre trilogie marseillaise : « Marius », « Fanny » et « César », écrite pour la scène avant qu’il l’adapte pour l’écran. Au septième art, il donne entre autres : « Merlusse », « Cigalon », « Le Schpountz », « La Fille du puisatier », « La Belle meunière », « Manon des sources », ainsi que plusieurs films inspirés de l’œuvre d’un autre provençal, Jean Giono : « Angèle », « Regain », « La Femme du boulanger ». Il est servi par les plus grands interprètes de l’époque : Louis Jouvet, Raimu, Pierre Fresnay, Fernandel.

Marcel Pagnol a su faire revivre dans son œuvre une Provence vivante, dépeignant entre rire et émotion l’âme et les mœurs méridionales. Son talent, qui dépassait les frontières, l’avait immortalisé dès avant son élection à l’Académie, à quarante-sept ans seulement, le 4 avril 1946, par 15 voix au fauteuil de Maurice Donnay, qui avait occupé son siège de 1907 à 1945. Sa réception, le 27 mars 1947, par Jérôme Tharaud, est filmée, ce qui constituait une première dans l’histoire de l’Académie française.

Après 1956, il s’éloigne du cinéma et du théâtre, et entreprend la rédaction de ses « Souvenirs d’enfance », composé de quatre livres : « La Gloire de mon père » (1957), « Le Château de ma mère »( 1957), « Le Temps des Secrets « (1960) ou encore « Le Temps des Amours »(1977), qui fut publié à titre posthume.

Il repose au cimetière de La Treille à Marseille.  

Source https://www.academie-francaise.fr/les-immortels/marcel-pagnol

 

 

Site officiel  

Marcel Pagnol

 

Nous l’évoquerons les

  • Dimanche 6 octobre de 15h15 à 12h15 ► Thierry Dehayes, professeur agrégé, spécialiste de Marcel Pagnol, lors de sa conférence  Marcel Pagnol, auteur populaire et sous-estimé.
  • Dimanche 6 octobre de 16h45 à 18hDominique Courait, comédien et metteur en scène, nous fera une lecture d’extraits tirés de l’œuvre de Marcel Pagnol. ÇA ME FEND LE CŒUR -Lecture Marcel Pagnol – La nostalgie chez Pagnol, de ses souvenirs d’enfance à ses créations théâtrale et cinématographique.
  • Et l’exposition de reproductions des dessins des affiches et des couvertures de ses livres à L’Escale

PROGRAMME ET ANIMATIONS 

 

 

 

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