Éric Brossier , né au Japon est un navigateur et un scientifique. Après ses études scientifiques, diplômé de l’INPG, spécialisé en génie océanique, il débute sa carrière dans le domaine de la géophysique où il assure des missions en Arabie Saoudite, en Égypte, au Botswana, au Nigeria, au Venezuela et en Afrique du Sud, avant de découvrir l’Arctique russe.
En 1999, il acquiert Vagabond , un voilier polaire et fonde un projet dédié à l’accueil d’expéditions scientifiques, sportives ou cinématographiques : le Groenland en 2000 et 2001, le mythique passage du Nord-Est en 2002 et en 2003, le navire Vagabond franchit le passage du Nord-Ouest et boucle ainsi le premier tour du monde par le nord.
Il arpente les régions polaires depuis 30 ans. Au fil de navigations estivales et d’une douzaine d’hivernages proches de communautés inuites, en mettant son voilier polaire Vagabond et son équipage familial au service de plus de 60 programmes scientifiques, il est resté fidèle à son projet d’origine : offrir une base logistique pour la recherche en Arctique. Outre les expéditions de Vagabond, il est régulièrement sollicité pour contribuer à d’autres expéditions scientifiques.
Les deux filles de France et Eric, Léonie née en 2007 puis Aurore née en 2009, ont participé de bout en bout à cette aventure devenue au fil des ans un véritable mode de vie. Depuis 1999 ils ont choisi d’être régulièrement prisonniers des glaces pour la liberté que cela procure.
En 2002-2003, Vagabond bouclait la première circumnavigation intégrale de l’Arctique en enchaînant le passage du Nord-Est et celui du Nord-Ouest.
Née en 1980, Caroline Moireaux a travaillé pendant quelques années en tant qu’ingénieure qualité dans l’aéronautique et l’automobile avant de tout quitter pour faire le tour du monde.
« Comment expliquer ce sentiment qui me hantait depuis tant d’années ? Cette envie de partir, envie d’ailleurs, de voyager, de partager… l’envie de vivre tout simplement ! », raconte-t-elle.
Longtemps, Caroline a résisté à cet appel qui bouillonnait en elle. Par la force des années, des rencontres et des lectures, elle finit par prendre la décision de voyager. L’élément déclencheur est un extrait de l’Alchimiste de Paolo Coelho : « – Pourquoi dois-je écouter mon cœur ? – Parce que tu n’arriveras jamais à le faire taire et même si tu feins de ne pas entendre ce qu’il te dit, il sera là dans ta poitrine et ne cessera de te répéter ce qu’il pense de la vie et du monde. »
En 2011, la Jurassienne Caroline Moireaux quitte son emploi d’ingénieure pour se lancer dans un périple un peu fou : faire le tour du monde à pied.
Le 1er juin 2011, elle quitte Lons-le-Saunier. Sans avoir jamais bivouaqué ni randonné auparavant, elle passera huit ans à voyager en continu, principalement à pied, seule ou avec des compagnons de route.
« J’apprenais les langues des pays traversés pour pouvoir communiquer avec les gens ; ce qui m’a valu énormément d’invitations », raconte-t-elle.
Son voyage l’a entrainée dans 30 pays. Elle a notamment traversé à pied la Serbie, le Monténégro, la Turquie, la Chine, le Japon, le Mexique et le Salvador, et a parcouru la Mongolie, la Russie, le Canada et les États-Unis à vélo.
Huit ans plus tard, elle revient en France, après avoir traversé 30 pays et parcouru plus de 53 000 kilomètres à pied, à vélo et en bateau.
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Projection/rencontre le dimanche 6 octobre de 17h à 18h ►Caroline Moireaux Pieds libres
Parcourir le monde offre des récits de voyage. C’est l’un des plus anciens genres littéraires. Des rencontres, des découvertes pour partir à la découverte du monde
Archéologue, passionné par la Mongolie, il en devient l’un des plus grands spécialistes. Aimanté par les steppes mongoles, il en étudie, depuis de nombreuses années, la culture et l’histoire, allant ainsi au bout de son désir d’écrire et de dépeindre les extraordinaires singularités de ce pays.
Exploratrice, conférencière, écrivain, elle sillonne en solitaire, depuis 10 ans, des contrées sauvages et spirituelles avec l’objectif de réveiller les consciences. Elle s’est lancée, entre autres, dans un périple de résilience, en affrontant l’un des treks les plus difficiles de la planète, celui qui traverse les Andes sur trois mille kilomètres non balisés.
Scientifique de haut niveau, elle est une spécialiste reconnue des régions polaires, Arctique et Antarctique. En parallèle, elle est écrivaine, journaliste, spécialiste de la médiation scientifique, très engagée dans la sensibilisation au changement du climat.
Élise et Léopoldine ont traversé le Kirghizistan à cheval. Toutes les deux passionnées par le voyage et formées aux missions de solidarité internationale, à la géographie et à l’agroécologie, elles partent seules vivre cette formidable aventure
Écrivain-voyageur, membre de la Société des explorateurs français, il a complètement perdu la vue, à l’âge de 15 ans. Poussé par la souffrance, il part seul sur les chemins de Katmandou à 18 ans. C’est le début d’un périple sur les cinq continents qui durera des années. Inde, Népal, Afrique, Amazonie, Pacifique, il relate, depuis plusieurs années, ses voyages dans ses films avec le cinéaste Lilian Vezin et dans ses livres.
2023 est l’année du centenaire de la mort de Pierre Loti, à cette occasion, nous évoquerons le célèbre écrivain qui fut un voyageur insatiable.
Né à Rochefort, officier de marine, il parcourt le monde, est sensible à l’exotisme des pays visités. Il devient un écrivain à succès, membre de l’Académie Française. Chacun de ses livres nous emporte vers des contrées lointaines : Tahiti, Sénégal, Japon, Turquie, Islande etc… Fasciné par l’Orient il ramène de nombreux trésors pour en décorer sa maison de Rochefort (qui sera entièrement rénovée et ré-ouverte au public à l’occasion du centenaire de sa mort).
Nous l’évoquerons les
Samedi 1 avril 15h45 à 16h45 lors d’une rencontre littéraire sur la Reine à Bornéo – La fabuleuse histoire de Margaret Brooke – Christine Ribardière et Alain Quella- Villéger
Au temps des Rajahs et des coupeurs de têtes, la vie fabuleuse d’une femme libre, Margaret Brooke une aristocrate anglaise. Elle fut l’amie de Sarah Bernard, d’Oscar Wilde et de Pierre Loti
Dimanche 2 avril de 10h à 12h grâce à Alain Quella- Villéger, historien, grand spécialiste de Pierre Loti , lors de sa conférence Pierre Loti, cent ans après
Dimanche 2 avril 16h45-17h45
Dominique Courait Comédien et metteur en scène, nous fera une lecture d’extraits du chef d’œuvre de Pierre Loti : Aziyadé avec Marie-Hélène Lelièvre , comédienne
Et des expositions des dessins Turcs de Pierre Loti et des affiches des couvertures de ses livres
Le festival de Thénac a choisi de garder désormais le titre « Festival Évasion ».
L’évasion fait partie, depuis toujours, de la vie des hommes qui ont pratiqué d’incroyables migrations sur la totalité de la planète. Partir, s’échapper, les artistes, écrivains et poètes ont très largement exprimé ce besoin et chacun de nous peut, un jour ou l’autre, s’y reconnaître, « exilé sur le sol » ou doté « d’ailes de géant». Hors, comme il est irrationnel et impossible de partir en arrêtant nos vies, nous allons faire appel à des moyens d’évasion qui vont nous déconnecter de notre quotidien. Le plus souvent, nous ne pouvons pas physiquement nous déplacer mais nous pouvons compter sur « les voyages abstraits ». La lecture, le cinéma, la musique et l’art sous toutes ses formes, vont nous divertir, nous diversifier, nous enrichir, nous faire plaisir, nous ressourcer.
Une belle évasion est celle qui, loin de mettre l’accent sur l’absurdité de notre existence et de faire gonfler nos frustrations, nous offre de meilleurs yeux, une meilleure bouche et de meilleures oreilles pour la savourer. C’est celle qui redonne du prix au quotidien et qui l’enchante.
Le festival de Thénac se donne pour mission de nous offrir ainsi « une belle évasion ».
Il va vous étonner : vous n’oublierez pas les rencontres avec les grands voyageurs qui vont vous amener en Mongolie, en Amazonie, en Colombie ou encore en Indonésie.
Vous admirerez le talent de ceux qui voyagent les crayons à la main. Vous évoquerez le célèbre écrivain Pierre Loti qui fut un voyageur insatiable.
Vous verrez comment un homme aveugle peut voyager partout dans le monde. Vous en apprendrez plus sur les enjeux environnementaux de la sélection des espèces végétales, sur les raisons et les conséquences de la disparition des abeilles. Vous vous laisserez entraîner dans les mondes fragiles et surprenants des écrivains et vous pourrez apprécier le langage universel des contes.
Films, conteurs, artistes ateliers, rencontres littéraires et table ronde, le festival vous offre, un florilège d’occasions de vous évader !
Parcourir le monde c’est ce que font nos voyageurs et artistes. Ils posent un regard singulier sur toutes choses. Ils témoignent, interrogent, ouvrent notre regard sur le monde ou puisent leur inspiration dans l’imaginaire, la science ou l’histoire des lieux, au gré de leurs rencontres mais aussi de leurs savoir-faire.
Biologiste de formation, formée à l’université de Strasbourg et spécialisée en communication scientifique, elle est passionnée par l’univers des plantes, l’écriture et les voyages. Elle aime parcourir le monde, souvent en solitaire. Mais on n’est jamais seul bien longtemps en voyage !
La fille qui voulait voir l’ours – Éditions Arthaud 2022
Seule, en pleine nature sauvage dans les forêts profondes du sentier canadien des Appalaches, Katia Astafieff a beau être une grande marcheuse, son voyage a été bien plus difficile et mouvementé que prévu ! Surtout lorsque les ours rôdent. L’auteure à succès de Comment voyager seule quand on est petite, blonde et aventureuse nous embarque au coeur du wilderness avec au générique : La montagne, la forêt, des ours, mais pas que ! Des baleines, des phares, des histoires de naufrages et de torpille, des ponts couverts, des motels comme dans les films américains, des moustiques, du brouillard, des fougères, des livres dépecés, des repas lyophilisés… De l’émerveillement, des frayeurs, des peines, des lenteurs, des douleurs, un peu de larmes et de sang ! Et quelques rencontres : Un randonneur casse-bonbons, un Colombien, une Québécoise bienfaitrice, un vieux en décapotable, un pêcheur mignon, un porc-épic, des oiseaux et des orignaux. Et surtout : l’ours !
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Projection/rencontre le samedi 5 octobre de 15h30 à 16h45 ► Katia Astafieff La fille qui voulait voir l’ours
Fasciné par les grandes explorations, Stéphane Dugast devient reporter. Aux côtés de la Marine Nationale, il suit une expérience au long cours qui va lui permettre de sillonner la planète sous toutes les latitudes, en quête de rencontres, d’inconnus et d’imprévus. Aujourd’hui, il est devenu réalisateur, auteur et reporter indépendant.
Une aventure humaine et scientifique.
Explorer l’Océan pour mieux le connaître et le comprendre, c’est la mission que s’est donnée la Fondation Tara depuis vingt ans. Dans la droite ligne des grandes expéditions des XVIIIe et XIXe siècles, marins, scientifiques, journalistes, artistes parcourent le monde à bord de la goélette. Tous ont un objectif commun : faire découvrir les merveilles, les secrets et la fragilité de l’Océan. De la banquise à la haute mer, ils ont parcouru plus de 500 000 kilomètres en 13 expéditions, étudié les courants, les coraux, les micro-organismes, les impacts du changement climatique et des pollutions. Au fil de ces aventures humaines, des découvertes scientifiques majeures et de nouvelles connaissances ont été partagées pour mobiliser les décideurs, expliquer les enjeux aux plus jeunes et toujours rappeler la beauté de la planète bleue. C’est cette révolution que nous vous racontons en mots et en images.
TARA, histoire d’un engagement pour l’océan – Éditions Paulsen 2023
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P’tit Déj en compagnie de le samedi 5 octobre de 9h à 10h ► Stéphane Dugast, TARA,
Projection/Rencontre le samedi 6 octobre de 14h à 15h30 ► Stéphane Dugast, Clipperton , l’île sentinelle.
En 2011, Caroline Moireaux s’est lancée dans un tour du monde qui a duré huit ans. La Jurassienne a traversé 30 pays et parcouru plus de 53 000 km à pied, à vélo, en canoë et en bateau. Elle a admiré des paysages époustouflants et rencontré des personnes qui l’ont marquée à vie.
Pieds Libres – Huit ans autour du monde
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Projection/rencontre le dimanche 6 octobre de 17h à 18h ►Caroline Moireaux Les Pieds libres
Voyager un crayon à la main
Samuel Chardon
Samuel Chardon
Passionné par le dessin il entreprend des études graphiques. Depuis plusieurs années sa passion du voyage se conjugue avec son travail d’illustrateur pour créer une collection de carnets voyages. Son dessin, joyeux et très coloré en rend la lecture très agréable.
Voyage au Vietnam – Éditions Chardon migrateur 2021
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Atelier le samedi 5 octobre de 14h à 15h30 ►Samuel Chardon– Les personnages dans les carnets de voyage
Depuis 30 ans, Sonia Privat peint ces ailleurs qu’elle affectionne tant, l’Afrique, l’Inde et le Népal. Elle est membre de la Société française de l’Aquarelle, depuis 2010. En 2012, elle a participé au « Rendez-vous du carnet de voyage » à Clermont-Ferrand et son livre Les fées de Zanzibar a reçu le prix du public ainsi que pour pour “Katmandou, des dieux et des hommes” en 2015.
Casamance, de cases en cases – Éditions Magellan &Cie 2022
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Projection/rencontre le samedi 5 octobre de 14h à 15h15 ► Sonia Privat – On the road again
Peintre et écrivain voyageur, il explore l’autre visage du monde : Inde, Chine et Cambodge. Il accompagne ses textes de magnifiques peintures à l’encre sépia. On retrouve ainsi sa philosophie du voyage et son empathie pour les peuples qu’il rencontre.
Trois petits voyages à deux – Éditions Elytis 2023
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Projection/Rencontre le dimanche 6 octobre de 15h45 à 16h45 ► Jean-Yves Simon – Angkor
Électron libre, chercheur, réalisateur mais aussi naturaliste, Cyrille Cornu voue une véritable passion pour les baobabs. Auteur de nombreuses publications sur le sujet, il part chaque année en expédition afin d’étudier les géants au cœur des forêts les plus reculées de Madagascar.
Chez les creuseurs de baobabs – Éditions Elytis 2020
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Regards de cinéastes le vendredi 4 octobre à 20h30►Cyrille Cornu, MAMODY, le dernier creuseur de Baobabs
Ces deux passionnés de géographie et d’histoire, réalisateurs, conférenciers ont mis leurs pas dans ceux des écrivains-voyageurs et des explorateurs qui ont hier modifié notre regard sur le monde. Un parcours à vélo de 5 000 km vers le Nord-Est pour une immersion dans « les pays des brumes », ces territoires oubliés aux confins des frontières européennes : les pays baltes.
Au pays des brumes – Éditions Héméria 2024
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Regards de cinéastes le samedi 5 octobre à 21h ► Sophie Planque et Jérémy Vaugeois – AU PAYS DES BRUMES