Thierry Dehayes

Thierry Dehayes

 

BIOGRAPHIE

Thierry Dehayes est enseignant en classes préparatoires, titulaire d’un Doctorat de Littérature consacré à Marcel Pagnol, d’une agrégation de Lettres et d’un DEA d’Histoire. Il est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages grand public.
Sa passion pour l’œuvre de Marcel Pagnol l’a très vite amené à fréquenter Aubagne et ses environs.
A la suite de rencontres avec Jacqueline Pagnol, veuve de l’écrivain, il a publié Marcel Pagnol à l’école de Jean Giono ?, Marcel Pagnol, lieux de vie, lieux de création (Edisud, réédition chez Equinoxe), Marcel Pagnol et l’ouest de la France.
Enfin, il a établi avec Nicolas Pagnol, petit-fils de Marcel Pagnol, l’édition d’une partie de la
correspondance inédite de l’écrivain (Marcel Pagnol, Je te souhaite beaucoup d’ennemis comme moi, Robert Laffont)
Ses autres centres d’intérêt littéraire ou historique sont l’œuvre et l’enfance d’Antoine de Saint-Exupéry et l’étude critique de l’histoire de Jeanne d’Arc.

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Conférence le dimanche 6 octobre de 10h15 à 12h15  ► Thierry Dehayes

Marcel Pagnol, auteur populaire et sous-estimé

Infos sur les Grandes conférences

BIBLIOGRAPHIE

  • Arsène Lupin: Une biographie – juin 2023 – Éditions Atlande
  • L’enfance d’Antoine de Saint-Exupéry – juin 2023 – Éditions Atlande
  • La fabrique de Jeanne d’Arc – 9 juin 2021 – Éditions Atlande
  • Saint-Exupéry et les femmes – janvier 2017 – Éditions du Palio
  • Je te souhaite beaucoup d’ennemis comme moi: Correspondances intimes et littéraires

de Marcel Pagnol – novembre 2017 –  de Marcel Pagnol (Auteur), Nicolas Pagnol (Auteur), Thierry Dehayes (Compilateur), Philippe Caubère (Préface)- Éditions Robert Laffont

  • Marcel Pagnol et l’ouest de la France – 1 août 2005 – Éditions Sutton
  • Marcel Pagnol. Lieux De Vie, Lieux De Création – septembre 2002 – Éditions Edisud
  • Marcel Pagnol a l’école de Jean Giono ? Essai – janvier 2001 – Éditions La Mirandole – épuisé 

 

PODCASTS

Les deux Provence de Pagnol et Giono

Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944) et le rire des étoiles 2017

Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944) et le rire des étoiles  – 2020

 

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Événements futurs à retenir

Librairie éphémère

Lors de la Foire aux fleurs de Thénac les 7 et 8 mai 2022, nous installerons une librairie éphémère qui permettra à tous d’acheter des livres à petit prix .

Venez tous à ce rendez-vous !!

Concours « Si tu lisais à voix haute »

Le samedi 21 mai , salle Hélène Neveur à 16 H se déroulera dans la bonne humeur et la bienveillance notre concours « Si tu lisais à voix haute » s’adressant à des enfants de CM1/CM2, ce concours ayant pour but de transmettre la joie et le plaisir de la lecture à tous .

ENTRÉE GRATUITE

4 classes se sont inscrites, les classes de CM1/CM2 de l’école primaire de Rétaud et les casses CM1/CM2 de l’école Paul Bert de Saintes .

2 élèves par classe participeront et représenteront leur classe.

Déroulement

Les enfants liront leur petit texte qu’ils auront choisis .

Puis pendant la réunion du jury se déroulera un spectacle présenté par le « Théâtre en chantiers » .

Trois prix seront décernés  :

  • 3ème Prix le lauréat recevra un bon d’achat pour sa classe auprès de notre partenaire PEIRO-CAILLAUD d’un montant de 50 €
  • 2ème Prix le lauréat recevra un bon d’achat pour sa classe auprès de notre partenaire PEIRO-CAILLAUD d’un montant de 80 €
  • Enfin le 1er Prix Le Candidat-Lecteur  vainqueur  recevra un bon d’achat pour sa classe auprès de notre partenaire la librairie PEIRO-CAILLAUD d’un montant de 100€

Les 8 finalistes recevront chacun un livre.

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Publication de la nouvelle gagnante

La nouvelle gagnante

Le jury a choisi la nouvelle gagnante pour cette édition 2022.  .

La gagnante est la nouvelle: « Puis, un jour« , citée 7 fois en première place sur un jury de 10 personnes.

La lauréate se nomme Christelle Gerald – 42 ans.

C’est une charentaise qui habite à la Rochelle.

Les deuxième et troisième sont : « l ‘ado et le bateau livre » et  » la fille unique aux quatre soeurs » .

Les résultats ont été présentés au public lors du festival: le dimanche 10 avril à 11h/11h30 salle Hélène Neveur.

Bravo à tous et en particulier à notre lauréate de notre concours de nouvelles édition 2022 !!!

« Puis, un jour« , de Christelle Gerald

Pour Madame V., avec toute mon affection

Puis, un jour…

Les livres et moi…

C’est une grande histoire d’amour… qui a pourtant mal commencé !

Après plusieurs mois sur les bancs du CP, la magie n’avait pas opéré et le mois de juin arrivé, le verdict était tombé : « Cette enfant ne sait pas lire ! ». Sage petite brune à la frange bien droite et aux grands yeux candides, sensible et rêveuse, où mon esprit avait-il vagabondé ? Je ne saurais répondre. Et ne me demandez pas le nom de la maîtresse, il est aux oubliettes. Ne me demandez pas non plus la méthode de lecture avec son adorable personnage censé donner envie aux enfants, il est passé à la trappe. Je me souviens très bien cependant de la convocation à l’école de mes parents, de la colère de mon père et du désespoir de ma mère. Qu’allait-on faire de moi ?

Le soleil brillait en cette fin d’été, les copines profitaient des derniers jours de vacances mais, pour moi, la rentrée des classes avait été prématurée. Cours de rattrapage ou de la dernière chance, allez savoir, en tout cas, l’heure de la sentence avait sonnée : lire ou mourir (de honte pour mes parents !). Ces derniers m’avaient trouvé une préceptrice, notre voisine, ancienne institutrice. Punition suprême quand on a six ans et l’envie de galoper dans la nature, devoir s’enfermer pour décrypter des hiéroglyphes et se transformer si possible en Champollion. Disciplinée et défaîtiste, je m’abandonnais à mon triste sort.

Madame V. me présenta un vieux livre en noir et blanc avec des paragraphes écrits en gros caractères. Elle l’ouvrit à une page, au hasard, me sembla-t-il à l’époque. En quelques lignes, elle avait convoqué les animaux de la forêt pour m’inviter au voyage dans cette contrée inconnue et dangereuse. Vous rappelez-vous ces lettres qui s’élancent, s’enchaînent, se mêlent, s’amoncellent et vous submergent ? Qui sussurent, murmurent, chuintent et grincent en même temps ? Bref, à chaque fois, littéralement le tsunami, le cataclysme, la fin du monde…

Jusqu’à cet instant où un petit hibou fit entendre un faible hululement : « hou… ». Il me fallut tendre l’oreille, ouvrir les yeux pour le retrouver dans le paragraphe. Il m’attendait sagement.

Le hibou fait « hou… hou… ».

En un coup de baguette magique, suivant cet oiseau de nuit, un sentier se frayait dans la forêt des lettres, elles dansaient et chantaient pour moi seule, chuchotant dans ma tête une courte histoire. Finalement, patiente et confiante, ma « marraine la bonne fée » s’était incarnée en madame V. et m’offrait le plus beau des cadeaux.

Un univers singulier s’ouvrit enfin à moi. Il s’enrichit d’amis de papier qui portaient parfois de drôles de noms : Oui-Oui, le Club des Cinq, Fantômette, Martine, les quatre filles du Docteur March, Cosette. Et tant d’autres. Ils me faisaient vibrer, rire, trembler ! Tout texte était à goûter, à déguster et savourer, voire détester. Je découvris aussi des lieux emplis de trésors qu’on nomme librairie et bibliothèque. Dans le grand livre de ma vie, une page avait été tournée et une nouvelle s’écrivait.

Les années passant, la dévoration se poursuivit. Parfois avec moins de goût quand l’exercice se voulait trop scolaire, Balzac et Zola devenant assommants à force d’être décortiqués. Parfois avec jubilation quand le texte se veut incisif et grinçant, sous la plume de Vian. Parfois avec délectation quand les mots épousent la beauté. Comment transcrire la force évocatrice et la succulence des vers au détour d’une poésie ou d’une tragédie  ? Aragon et Racine se transformaient en chefs d’orchestre, entonnaient une symphonie et me filaient des frissons.

« Mais enfin, lequel, dans cette mer de livres, vous a influencée ? », allez-vous me demander. Patience, on y arrive.

Finalement la lecture m’avait embarquée dans une aventure au long cours, loin.

Elle fut ma boussole dans le grand labyrinthe de la vie, je suivais les méandres qu’elle traçait. 

Bref, la lecture comme un phare dans la nuit…

Puis, un jour, l’urgence de dire, de trouver les mots pour écrire, traduire, sublimer ce qu’on vit.

Dire à l’absent le plus important.

Ne pas y arriver. Par pudeur ou par fierté.

L’histoire pour transformer mon histoire.

Les mots avaient été des compagnons de voyage, ils allaient devenir mes alliés.

Ainsi, telle Alice au pays des merveilles, je basculai de l’autre côté et décidai, à mon tour, d’écrire.

Douloureux exercice. Des mots venaient, se bousculant parfois, des bribes s’inscrivaient, aucun récit n’aboutissait. Les phrases volubiles s’imposaient au silence, les mots justes se cachaient. Vertige de la page blanche à peine noircie. Nul auteur pour venir à mon secours. Colette, Kessel, Neruda, Kerouac et tant d’autres figuraient aux abonnés absents. Ils devaient faire la fête tous ensemble, me laissant seule avec mon mutisme et mon impuissance. Tourment absurde de l’apprentie. Bercée par la poésie de Rimbaud, perdue dans les longueurs de Proust, nourrie du style épuré de Yourcenar, admirative de l’écriture ciselée de Duras, je naviguais dans des eaux troubles où les mots-vagues ne m’obéissaient pas.

C’est à ce moment-là qu’un livre embarqua avec moi. Un passager clandestin, au nom inhabituel et long, s’invita. Il se présenta, poliment, puis, Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part* s’assit tranquillement à mes côtés et, de manière presque tendre, entama un récit. Et un deuxième. Et encore un autre. Car il en recelait plusieurs. Il me narra des histoires emplies de fiertés, de failles, de joies, de peines et d’espoirs, dans ma langue. Portraits des gens d’aujourd’hui, de monsieur et madame tout-le-monde, dans leur singularité, gais, blessés, lucides, courageux, embrouillés, jamais pathétiques, vivants.

Lentement, les paroles de cet inconnu s’insinuèrent en moi, réchauffant mon cœur, parcourant mon corps, fissurant mon carcan, éveillant ma voix. Il n’y a pas d’exercice de style. Nul besoin de s’inspirer, d’imiter, uniquement la nécessité de se séparer. De trouver son identité et sa liberté de ton. J’eus l’impression de venir au monde une seconde fois. Raconter, en quelques pages, l’intensité de la vie, ces instants fascinants où tout bascule. Et suivre simplement le cours de la langue-fleuve. Les conteuses de jadis murmuraient dans ma tête tandis que je reprenais la barre de mon bateau-livre. Mon passager avait débarqué comme il avait embarqué, subrepticement. Il me restait de lui une trace invisible et indélébile. Comment ce voyageur inattendu avait-il pu me libérer ? Une fois de plus, je ne saurais répondre. Je ne peux que le remercier de m’avoir fait naître écrivaine.

* Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part, Anna Gavalda, 1999

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Parcourir le monde

Parcourir le monde c’est ce que font nos voyageurs et artistes. Ils posent un regard singulier sur toutes choses. Ils témoignent, interrogent, ouvrent notre regard sur le monde ou puisent leur inspiration dans l’imaginaire, la science ou l’histoire des lieux, au gré de leurs rencontres mais aussi de leurs savoir-faire.

Voyager et témoigner

Katia Astafieff

Katia Astafieff

 

Biologiste de formation, formée à l’université de Strasbourg et spécialisée en communication scientifique, elle est passionnée par l’univers des plantes, l’écriture et les voyages. Elle aime parcourir le monde, souvent en solitaire. Mais on n’est jamais seul bien longtemps en voyage !

La fille qui voulait voir l’ours – Éditions Arthaud 2022

Seule, en pleine nature sauvage dans les forêts profondes du sentier canadien des Appalaches, Katia Astafieff a beau être une grande marcheuse, son voyage a été bien plus difficile et mouvementé que prévu ! Surtout lorsque les ours rôdent. L’auteure à succès de Comment voyager seule quand on est petite, blonde et aventureuse nous embarque au coeur du wilderness avec au générique : La montagne, la forêt, des ours, mais pas que ! Des baleines, des phares, des histoires de naufrages et de torpille, des ponts couverts, des motels comme dans les films américains, des moustiques, du brouillard, des fougères, des livres dépecés, des repas lyophilisés… De l’émerveillement, des frayeurs, des peines, des lenteurs, des douleurs, un peu de larmes et de sang ! Et quelques rencontres : Un randonneur casse-bonbons, un Colombien, une Québécoise bienfaitrice, un vieux en décapotable, un pêcheur mignon, un porc-épic, des oiseaux et des orignaux. Et surtout : l’ours !

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Projection/rencontre le samedi 5 octobre de 15h30 à 16h45 ► Katia Astafieff La fille qui voulait voir l’ours

 Stéphane Dugast

Stéphane Dugast © Astrid di Crollalanza

 

Fasciné par les grandes explorations, Stéphane Dugast devient reporter. Aux côtés de la Marine Nationale, il suit une expérience au long cours qui va lui permettre de sillonner la planète sous toutes les latitudes, en quête de rencontres, d’inconnus et d’imprévus. Aujourd’hui, il est devenu réalisateur, auteur et reporter indépendant.

Une aventure humaine et scientifique. 

Explorer l’Océan pour mieux le connaître et le comprendre, c’est la mission que s’est donnée la Fondation Tara depuis vingt ans. Dans la droite ligne des grandes expéditions des XVIIIe et XIXe siècles, marins, scientifiques, journalistes, artistes parcourent le monde à bord de la goélette. Tous ont un objectif commun : faire découvrir les merveilles, les secrets et la fragilité de l’Océan.
De la banquise à la haute mer, ils ont parcouru plus de 500 000 kilomètres en 13 expéditions, étudié les courants, les coraux, les micro-organismes, les impacts du changement climatique et des pollutions.
Au fil de ces aventures humaines, des découvertes scientifiques majeures et de nouvelles connaissances ont été partagées pour mobiliser les décideurs, expliquer les enjeux aux plus jeunes et toujours rappeler la beauté de la planète bleue.
C’est cette révolution que nous vous racontons en mots et en images.

TARA, histoire d’un engagement pour l’océan – Éditions Paulsen 2023

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P’tit Déj en compagnie de le samedi 5 octobre de 9h à 10h ► Stéphane Dugast, TARA, 

Projection/Rencontre le samedi 6 octobre de 14h à 15h30 ► Stéphane Dugast, Clipperton , l’île sentinelle.

Caroline Moireaux

Caroline Moireaux

En 2011, Caroline Moireaux s’est lancée dans un tour du monde qui a duré huit ans. La Jurassienne a traversé 30 pays et parcouru plus de 53 000 km à pied, à vélo, en canoë et en bateau. Elle a admiré des paysages époustouflants et rencontré des personnes qui l’ont marquée à vie.

Pieds Libres – Huit ans autour du monde

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Projection/rencontre le dimanche 6 octobre de 17h à 18h ►Caroline Moireaux Les Pieds libres

Voyager un crayon à la main

Samuel Chardon

Samuel Chardon

Passionné par le dessin il entreprend des études graphiques. Depuis plusieurs années sa passion du voyage se conjugue avec son travail d’illustrateur pour créer une collection de carnets voyages. Son dessin, joyeux et très coloré en rend la lecture très agréable.

Voyage au Vietnam – Éditions Chardon migrateur 2021

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Atelier le samedi 5 octobre de 14h à 15h30 ►Samuel Chardon– Les personnages dans les carnets de voyage

Sonia Privat

Sonia Privat

Depuis 30 ans, Sonia Privat peint ces ailleurs qu’elle affectionne tant, l’Afrique, l’Inde et le Népal. Elle est membre de la Société française de l’Aquarelle, depuis 2010. En 2012, elle a participé au « Rendez-vous du carnet de voyage » à Clermont-Ferrand et son livre Les fées de Zanzibar a reçu le prix du public ainsi que pour pour “Katmandou, des dieux et des hommes” en 2015.

Casamance, de cases en cases – Éditions Magellan &Cie 2022

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Projection/rencontre le samedi 5 octobre de 14h à 15h15 ► Sonia Privat – On the road again

Simon

Jean-Yves Simon

 

Peintre et écrivain voyageur, il explore l’autre visage du monde : Inde, Chine et Cambodge. Il accompagne ses textes de magnifiques peintures à l’encre sépia. On retrouve ainsi sa philosophie du voyage et son empathie pour les peuples qu’il rencontre.

Trois petits voyages à deux – Éditions Elytis 2023

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Projection/Rencontre le dimanche 6 octobre de 15h45 à 16h45 ► Jean-Yves Simon – Angkor

Voyager, caméra au poing

Cyrille Cornu

Cyrille Cornu

Électron libre, chercheur, réalisateur mais aussi naturaliste, Cyrille Cornu voue une véritable passion pour les baobabs. Auteur de nombreuses publications sur le sujet, il part chaque année en expédition afin d’étudier les géants au cœur des forêts les plus reculées de Madagascar.

Chez les creuseurs de baobabs – Éditions Elytis 2020

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Regards de cinéastes le vendredi 4 octobre à 20h30►Cyrille Cornu, MAMODY, le dernier creuseur de Baobabs 

Sophie Planque et Jérémy Vaugeois

Sophie Planque
Jérémy Vaugeois portrait
Jérémy Vaugeois

 

Ces deux passionnés de géographie et d’histoire, réalisateurs, conférenciers ont mis leurs pas dans ceux des écrivains-voyageurs et des explorateurs qui ont hier modifié notre regard sur le monde. Un parcours à vélo de 5 000 km vers le Nord-Est pour une immersion dans « les pays des brumes », ces territoires oubliés aux confins des frontières européennes : les pays baltes.

        Au pays des brumes – Éditions Héméria 2024

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Regards de cinéastes le samedi 5 octobre à 21h ► Sophie Planque et Jérémy Vaugeois – AU PAYS DES BRUMES

 

PROGRAMME ET ANIMATIONS 

 

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Les deux grandes conférences

Deux grandes conférences émergent dans notre programmation diverse et très riche et le festival est heureux de vous les offrir.

Afin que tout le monde puisse y accéder, les entrées sont libres.

Samedi 9 avril 2022, de 10 h à 12 h, salle Hélène Neveur

Possibilité de petite restauration bio  sur place à L’Escale

Stephane-Dugast
Stéphane Degast

Odyssées Blanches

 Sciences, aventures et explorations.

L’histoire commence en 1947 lorsque l’homme décide d’explorer les dernières terres inconnues. D’intrépides aventuriers français vont multiplier  les expéditions au Groenland et en terre Adélie avec l’ambition de faire progresser les sciences. A force de courage et d’héroïsme ces pionniers vont comprendre les premiers que les glaces sont les gardiennes du climat. Cette page méconnue de l’histoire de l’exploration est totalement éclairante pour notre avenir.

Dimanche 10 avril 2022, de 10 h à 12 h, salle Hélène Neveur

Possibilité de petite restauration bio  sur place à L’Escale

Romain Bertrand

«Par monts et par mots : les Grandes Découvertes, entre histoire et littérature »

L’historien Romain Bertrand s’attaque à l’un des phénomènes majeurs de l’histoire européenne, les Grandes découvertes, et à l’un de leurs héros : Magellan.

Il nous propose ici une relecture du tour du monde de 1519-1522, en nette rupture avec l’imagerie traditionnelle véhiculée par les récits historiques que nous connaissons tous. Un regard neuf et audacieux qui dépasse la vision nationale, voire nationaliste des recherches historiques, pour tenir compte des connexions qui traversent les frontières.

Plusieurs questions sont ainsi posées : L’historien est-il aussi un conteur ? La légende court-elle plus vite que la réalité des archives ? L’érudition historique suffit-elle à raconter l’histoire ? Quel rapport l’histoire peut-elle entretenir avec la littérature.                                               

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