Chef papou originaire de la tribu des Hulis en Papouasie-Nouvelle-Guinée, Mundiya Kepanga est un enfant de la forêt, né sur le tapis de feuilles d’un ficus séculaire. À la façon d’un conteur traditionnel, il partage son amour de la forêt avec poésie et dévoile l’étendue de la déforestation qui s’est dramatiquement accélérée dans son pays au cours des dernières années. Nous le suivons au cours de son parcours de défenseur de l’environnement qui le mène de son village aux plus grandes rencontres internationales. C’est ainsi qu’il devient un ambassadeur de la forêt et une voix des peuples autochtones.
En offrant au Musée de l’Homme sa plus précieuse coiffe, il porte son message dédié à tous les hommes de la planète : sa forêt est un patrimoine universel qui produit l’oxygène que nous respirons tous et qu’il faut sauvegarder. Un appel à protéger les forêts primaires du globe qui nous rappelle que nous sommes, tous, les frères des arbres.
Ce film a remporté de très nombreux prix. Il est l’œuvre d’une équipe remarquable dirigée par deux des plus grands cinéastes documentaristes d’aujourd’hui :
Il flotte une atmosphère de mort latente, dans le documentaire de François-Xavier Drouet, sobrement intitulé Le Temps des forêts. Les arbres sont bien là, en France, mais cette verdure rassurante est pourtant inquiétante Le danger, explique François-Xavier Drouet, n’est pas la déforestation mais la « mal-forestation»: on ne laisse plus le temps aux arbres de grandir. On plante ceux qui poussent le plus rapidement en vue de les couper le plus vite possible. Dans cette course à la compétitivité, qui se conjugue avec l’engrais, le sapin sort gagnant. C’est de la monoculture au détriment de la biodiversité. C’est le «désert vert»
Ce film a reçu, en 2018 le Grand Prix à la Semaine de la critique du Festival de Locarno, Le Temps des forêts proposé par le festival de Thénac est un film engagé On apprend qu’un arbre a besoin de temps, disons quarante ans, pour puiser sa force dans le sol. Ce n’est qu’ensuite qu’il peut « lui » rendre à son tour des éléments nutritifs
Rempli d’images imposantes, ce documentaire clairvoyant révèle à quel point la production du bois et l’exploitation forestière sont des sujets d’intérêt général qui conditionnent d’ores et déjà les paysages et l’environnement du futur.
François-Xavier Drouet est un grand cinéaste documentariste. Diplômé en sciences politiques et en anthropologie, il a ensuite suivi des formations de haut niveau dans la réalisation documentaire et de création
Samedi 16 mars 2019 de 14h30- 17h30 en forêt de Thénac
L’appel de la forêt
Balade nature, à la rencontre de la forêt et de ses mystères
Accompagnée par, Bruno Wisniewski, un magnifique connaisseur et conteur des vérités botaniques les plus insoupçonnables.
Après des études universitaires très approfondie en botanique, écologie, biologie, ethnologie et géologie, il se consacre à la transmission des savoirs scientifiques afin de faire mieux connaître la nature et protéger la forêt.
Durant et après la balade, pot de l’amitié (boissons bio évidemment) et recréation musicale avec bien sur la chanson de Georges Brassens « Au pied de mon arbre » et bien d’autres chansons encore !!!
Jean-François Weill Dit Morey « chasseur de lumière et d’instant ».
Passionné par la Photo depuis l’enfance, Jean-François Weill Dit Morey est aujourd’hui un photographe et un artiste émergent, dont les prises de vues font parler d’elles.
Auteur de plusieurs ouvrages consacrés à notre territoire Saintongeais et la Charente-Maritime, il très attaché à la nature et la biodiversité locale encore préservée et les lumières qu’il capture lors de ses randonnées photo au fil des saisons, se veulent vraies, telles qu’il les perçoit.
Ses prises de vues sont composées avec soin et les couleurs qu’elles restituent sont authentiques et empreintes d’émotion.
De formation universitaire en sciences biologiques, enseignant en informatique à la Faculté René Descartes (Paris V), Jean-François s’est lancé très tôt dans les métiers de l’image
et de la communication, puis du numérique, du journalisme et de l’édition, tout en perfectionnant ses techniques photographiques en lumière naturelle.
Paysages, lumières et biodiversité, street photo, architecture & design, ainsi que le noir & blanc sont ses terrains de jeu favoris.
Certaines de ses prises de vues ont été publiées sur The Explorers, National Geographic Your Shot et dans la Presse quotidienne régionale.
Jean-François a déjà plusieurs expositions à son actif en Nouvelle-Aquitaine et ses oeuvres sont présentées dans de nombreux concours photo internationaux, dans lesquels elles remportent un beau succès.
Il vient de conclure un travail photographique sur 2 ans, par un nouveau livre consacré au Fleuve Charente : « Objectif Fleuve Charente » aux éditions Pixel 17, petite maison d’édition qu’il à lancé, avec perspicacité, en plein confinement.
Peuplées d’arbres, avec une faune et une flore remarquables, les forêts sont multiples et constituent un champ d’étude exceptionnel pour les géographes, naturalistes, historiens, ethnologues, aventuriers, poètes et écrivains.
En voyageant à travers le monde, on rencontre des forêts extrêmement diverses : forêts tropicales sèches et clairsemées, humides denses et luxuriantes, forêts méditerranéennes et forêts majestueuses de montagne, forêts tempérées aux arbres massifs ou encore forêts boréales, anciens territoires des trappeurs.
Pour les hommes, les forêts sont une source inépuisable d’inspiration et d’activité :
Depuis la nuit des temps, elles nourrissent l’imaginaire des écrivains, les rêveries des poètes, les contes merveilleux destinés aux enfants et à ceux qui le restent toujours !
Pour les sociétés humaines, les forêts sont souvent un lieu de vie. Selon les zones géographiques, ils ont pu différencier leurs façons de vivre, leurs croyances, leur organisation sociale et créer ainsi de fascinantes civilisations.
Les humains ont développé de multiples activités pour récupérer et utiliser le bois : construction des abris, pâte à papier, chauffage et cuisson, ébénisterie, charpentes, art, artisanat, caoutchouc, tonnellerie, pharmacopée etc…
Avec l’expansion du voyage et la mondialisation de l’économie, la forêt joue un rôle intense dans la protection de l’environnement et de la biodiversité animale et végétale. Certaines activités économiques accélèrent une déforestation extrêmement dangereuse pour les équilibres biologiques.
De nouvelles découvertes montrent que les arbres ne sont pas seulement végétatifs mais aussi porteurs de sens. De ce fait, ils peuvent jouer un rôle central dans notre compréhension du monde. Humains et végétaux ne cessent d’échanger et de s’interpénétrer, ouvrant ainsi des champs nouveaux de réflexion, envoûtants et vertigineux !
Peintre, écrivain, intellectuel, Marek Halter est une figure qui a suivi toutes les turpitudes du XXe siècle. Véritable homme d’action, grand écrivain (ses livres sont traduits dans plus de 20 langues) merveilleux conteur, il est, depuis toujours assoiffé de paix. Seule, cette paix, si difficile à mettre en œuvre, a guidé sa vie.
Son histoire s’inscrit dans celle du 20 ème siècle. Il a reçu les plus grandes distinctions, a rencontré de nombreux chefs d’Etats, les grands acteurs des cultures occidentales et orientales, les chefs religieux les plus éminents, les artistes les plus célèbres. Il nous invite à revisiter, à travers son propre voyage, un siècle de l’histoire du monde
« Je rêvais de changer le monde » Éditions Robert Laffont
J’étais dans le groupe de tête et je portais un grand drapeau rouge, trop lourd pour moi. Face à ces gens tranquillement installés sur ce qu’il restait de nos maisons, cages d’escalier, pans de mur, cheminées calcinées, quelques uns entamèrent, en yiddish, le chant des maquisards juifs :
Des pays de palmiers Et de celui des neiges blanches Nous venons avec notre misère Notre souffrance. Ne dis jamais Que tu vas ton dernier chemin. Le ciel plombé Cache le bleu du jour, Notre heure viendra Notre pas résonnera Nous sommes là.
Et nos pas résonnaient dans le raclement des gravats. Et nous étions là.
Toute page de notre existence reste dans le Livre. Nul ne peut l’arracher. Elle continue, tout le long de notre vie, de nous tenter, comme le chant des sirènes chez Homère. Sauf que nous, pour y échapper, nous ne pouvons, comme Ulysse, ni nous ligoter avec des cordes au mât d’un bateau, ni boucher nos oreilles avec de la cire.
Biographie (source Babelio )
Marek Halter est un écrivain juif français, né en Pologne à Varsovie , le 27/01/1936 Il aborde dans ses livres beaucoup de sujets liés à l’histoire du peuple juif. Il est le fils d’un imprimeur et d’une poétesse yiddish.
À l’âge de cinq ans, il s’échappe avec ses parents du ghetto de Varsovie. À leur arrivée en Ukraine, une patrouille de l’armée rouge les dirige vers Moscou. Puis, au début de la guerre germano-soviétique, Marek et les siens sont envoyés à Kokand, en Ouzbékistan. Tour à tour voleur et pionnier, il revient en Pologne en 1946.
En 1950, Marek Halter et ses parents s’installent à Paris. Il se rend en Israël pour la première fois en 1951 et travaille dans un kibboutz. Mais il veut être peintre et, dès son retour à Paris, il s’inscrit à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts.
En 1967, il fonde et préside le Comité international pour la paix négociée au Proche-Orient. Il est à l’origine des premières rencontres entre Israéliens et Palestiniens.
En 1973, il est chargé d’un séminaire sur l’art et la politique à l’Université de Harvard aux États-Unis.
C’est à Paris pourtant qu’il publie son premier livre, « Le Fou et les rois », qui est consacré à la paix au Proche-Orient. Ce livre obtient le Prix Aujourd’hui en 1976. Depuis, tout en consacrant une part importante de sa vie à la défense des droits de l’homme partout où ils sont bafoués (président de l’Institut Andréï Sakharov, de l’Institut international de la culture juive, cofondateur de SOS Racisme…), Marek Halter a publié plus d’une dizaine d’ouvrages, dont « La Mémoire d’Abraham » en 1983, Prix du Livre Inter.
Aujourd’hui, Marek Halter préside deux universités françaises en Russie et dirige « Les Nouvelles Françaises », un mensuel bilingue franco-russe.
À Brooklyn, Aaron, un jeune immigré juif géorgien, est abattu. Un vieux manuscrit, connu de la victime, dévoilerait l’une des 64 énigmes du rouleau de cuivre des Ta’amrés, protégeant l’accès du trésor du temple de Jérusalem.
Explorateur et écologiste, il est à l’origine du 1 er tour du monde à l’énergie solaire à bord d’un catamaran. Il a également effectué la 1 ère navigation solaire dans le Grand Nord Canadien. Expert mondialement reconnu dans le domaine de la mobilité électrique et des énergies renouvelables, il préside la fondation PlanetSolar qui s’engage dans la lutte contre les changements climatiques, la protection de l’environnement et pour la promotion de l’énergie solaire. Initiateur de ce formidable projet, il s’apprête à prendre les commandes d’un avion solaire qui effectuera son premier vol dans la stratosphère !
« Pionniers et aventuriers de l’énergie solaire » Éditions Favre
Né le 19 janvier 1972 à Neuchâtel, originaire de Lausanne (Suisse)
Raphaël est depuis son enfance passionné d’aventure et d’exploration. Aujourd’hui, Raphaël est un eco-explorateur et conférencier qui s’engage, au travers de sa fondation PlanetSolar, pour la promotion de l’énergie solaire afin de lutter contre les changements climatiques.
A l’heure actuelle, les aventures et les explorations ne sont plus là pour découvrir de nouvelles terres encore inconnues ou battre des records. Elles ont vocation de protéger notre environnement ainsi que la biodiversité. Nous disposons aujourd’hui des connaissances et des technologies pour être durables, et redonner un vrai sens au progrès.
Raphaël s’engage également dans différents projets humanitaires. Il veut favoriser l’utilisation de l’énergie solaire dans les pays en voie de développement et leur permettre ainsi d’acquérir une indépendance énergétique tout en développant de nouvelles technologies.
Ecoexplorateur & Conférencier
Alpiniste, pilote et parachutiste
Membre fondateur et associé de la société Horus Networks Sàrl, premier hébergeur solaire au monde
Initiateur, président et chef d’expédition de l’aventure « PlanetSolar » le premier tour du monde à l’énergie solaire
Co-fondateur et président de la fondation « PlanetSolar» pour la promotion de l’énergie solaire.
Co-auteur du livre « PlanetSolar » (Favre, 2010)
Co-auteur du livre « PlanetSolar, le premier tour du monde à l’énergie solaire » (Favre, 2012)
Production du documentaire « A la poursuite du soleil» (2012)
Première navigation polaire solaire dans le passage du nord-ouest (2015)
Co-auteur du livre « Pionniers et aventuriers de l’énergie solaire » (Favre, 2018)
Initiateur et pilote de SolarStratos, la nouvelle aventure de Raphaël à la frontière de l’espace
Distinctions
Membre de l’«Explorers Club de New York»
Membre de la Société des Explorateurs Français (SEF)
Membre de la « Global Speaker Association»
Premier tour du monde à l’énergie solaire «UIM», «Guinness Word record»