Communiqué de l’association « l’Écriture prend le large »
Festival de Thénac des 22/23/24 mars 2019
« Forêts du monde – Forêts des hommes »
Nous avons le regret d’annoncer que Francis Hallé ne pourra participer à notre festival . Mais avec l’aide de celui-ci nous aurons comme Invité d’honneur un homme, scientifique prestigieux, engagé à ses côtés , passionné par la nature et prondément engagé pour la cause des arbres .
Nous pouvons donc annoncer la venue à Thénac de GEORGES FETERMAN .
Chef papou originaire de la tribu des Hulis en Papouasie-Nouvelle-Guinée, Mundiya Kepanga est un enfant de la forêt, né sur le tapis de feuilles d’un ficus séculaire. À la façon d’un conteur traditionnel, il partage son amour de la forêt avec poésie et dévoile l’étendue de la déforestation qui s’est dramatiquement accélérée dans son pays au cours des dernières années. Nous le suivons au cours de son parcours de défenseur de l’environnement qui le mène de son village aux plus grandes rencontres internationales. C’est ainsi qu’il devient un ambassadeur de la forêt et une voix des peuples autochtones.
En offrant au Musée de l’Homme sa plus précieuse coiffe, il porte son message dédié à tous les hommes de la planète : sa forêt est un patrimoine universel qui produit l’oxygène que nous respirons tous et qu’il faut sauvegarder. Un appel à protéger les forêts primaires du globe qui nous rappelle que nous sommes, tous, les frères des arbres.
Ce film a remporté de très nombreux prix. Il est l’œuvre d’une équipe remarquable dirigée par deux des plus grands cinéastes documentaristes d’aujourd’hui :
Il flotte une atmosphère de mort latente, dans le documentaire de François-Xavier Drouet, sobrement intitulé Le Temps des forêts. Les arbres sont bien là, en France, mais cette verdure rassurante est pourtant inquiétante Le danger, explique François-Xavier Drouet, n’est pas la déforestation mais la « mal-forestation»: on ne laisse plus le temps aux arbres de grandir. On plante ceux qui poussent le plus rapidement en vue de les couper le plus vite possible. Dans cette course à la compétitivité, qui se conjugue avec l’engrais, le sapin sort gagnant. C’est de la monoculture au détriment de la biodiversité. C’est le «désert vert»
Ce film a reçu, en 2018 le Grand Prix à la Semaine de la critique du Festival de Locarno, Le Temps des forêts proposé par le festival de Thénac est un film engagé On apprend qu’un arbre a besoin de temps, disons quarante ans, pour puiser sa force dans le sol. Ce n’est qu’ensuite qu’il peut « lui » rendre à son tour des éléments nutritifs
Rempli d’images imposantes, ce documentaire clairvoyant révèle à quel point la production du bois et l’exploitation forestière sont des sujets d’intérêt général qui conditionnent d’ores et déjà les paysages et l’environnement du futur.
François-Xavier Drouet est un grand cinéaste documentariste. Diplômé en sciences politiques et en anthropologie, il a ensuite suivi des formations de haut niveau dans la réalisation documentaire et de création
Samedi 16 mars 2019 de 14h30- 17h30 en forêt de Thénac
L’appel de la forêt
Balade nature, à la rencontre de la forêt et de ses mystères
Accompagnée par, Bruno Wisniewski, un magnifique connaisseur et conteur des vérités botaniques les plus insoupçonnables.
Après des études universitaires très approfondie en botanique, écologie, biologie, ethnologie et géologie, il se consacre à la transmission des savoirs scientifiques afin de faire mieux connaître la nature et protéger la forêt.
Durant et après la balade, pot de l’amitié (boissons bio évidemment) et recréation musicale avec bien sur la chanson de Georges Brassens « Au pied de mon arbre » et bien d’autres chansons encore !!!
Jean-François Weill Dit Morey « chasseur de lumière et d’instant ».
Passionné par la Photo depuis l’enfance, Jean-François Weill Dit Morey est aujourd’hui un photographe et un artiste émergent, dont les prises de vues font parler d’elles.
Auteur de plusieurs ouvrages consacrés à notre territoire Saintongeais et la Charente-Maritime, il très attaché à la nature et la biodiversité locale encore préservée et les lumières qu’il capture lors de ses randonnées photo au fil des saisons, se veulent vraies, telles qu’il les perçoit.
Ses prises de vues sont composées avec soin et les couleurs qu’elles restituent sont authentiques et empreintes d’émotion.
De formation universitaire en sciences biologiques, enseignant en informatique à la Faculté René Descartes (Paris V), Jean-François s’est lancé très tôt dans les métiers de l’image
et de la communication, puis du numérique, du journalisme et de l’édition, tout en perfectionnant ses techniques photographiques en lumière naturelle.
Paysages, lumières et biodiversité, street photo, architecture & design, ainsi que le noir & blanc sont ses terrains de jeu favoris.
Certaines de ses prises de vues ont été publiées sur The Explorers, National Geographic Your Shot et dans la Presse quotidienne régionale.
Jean-François a déjà plusieurs expositions à son actif en Nouvelle-Aquitaine et ses oeuvres sont présentées dans de nombreux concours photo internationaux, dans lesquels elles remportent un beau succès.
Il vient de conclure un travail photographique sur 2 ans, par un nouveau livre consacré au Fleuve Charente : « Objectif Fleuve Charente » aux éditions Pixel 17, petite maison d’édition qu’il à lancé, avec perspicacité, en plein confinement.
Peuplées d’arbres, avec une faune et une flore remarquables, les forêts sont multiples et constituent un champ d’étude exceptionnel pour les géographes, naturalistes, historiens, ethnologues, aventuriers, poètes et écrivains.
En voyageant à travers le monde, on rencontre des forêts extrêmement diverses : forêts tropicales sèches et clairsemées, humides denses et luxuriantes, forêts méditerranéennes et forêts majestueuses de montagne, forêts tempérées aux arbres massifs ou encore forêts boréales, anciens territoires des trappeurs.
Pour les hommes, les forêts sont une source inépuisable d’inspiration et d’activité :
Depuis la nuit des temps, elles nourrissent l’imaginaire des écrivains, les rêveries des poètes, les contes merveilleux destinés aux enfants et à ceux qui le restent toujours !
Pour les sociétés humaines, les forêts sont souvent un lieu de vie. Selon les zones géographiques, ils ont pu différencier leurs façons de vivre, leurs croyances, leur organisation sociale et créer ainsi de fascinantes civilisations.
Les humains ont développé de multiples activités pour récupérer et utiliser le bois : construction des abris, pâte à papier, chauffage et cuisson, ébénisterie, charpentes, art, artisanat, caoutchouc, tonnellerie, pharmacopée etc…
Avec l’expansion du voyage et la mondialisation de l’économie, la forêt joue un rôle intense dans la protection de l’environnement et de la biodiversité animale et végétale. Certaines activités économiques accélèrent une déforestation extrêmement dangereuse pour les équilibres biologiques.
De nouvelles découvertes montrent que les arbres ne sont pas seulement végétatifs mais aussi porteurs de sens. De ce fait, ils peuvent jouer un rôle central dans notre compréhension du monde. Humains et végétaux ne cessent d’échanger et de s’interpénétrer, ouvrant ainsi des champs nouveaux de réflexion, envoûtants et vertigineux !
Jean- Yves Simon est né en Bretagne, il a appris à lire, à dessiner, à écrire et à réparer une chambre à air. D’après des estimations invérifiables, il a fait environ trois fois le tour de la terre en vélo. Il expose et publie depuis quarante ans, notamment des carnets de voyage où ses deux rames (littérature et peinture) font avancer sa petite barque. Après la découverte de l’Europe et du Sahara, ses pas se sont tournés vers l’Asie. “Le voyage en Inde a renversé ma vie”, écrit-il. La parution de Au Corps de l’Inde a été saluée dans le Monde : « La naissance d’un écrivain voyageur mérite d’être signalée. »
Depuis un feu vert donné à l’écologie depuis l’enfance, il essaie d’accorder ses convictions et ses actes. Convaincu que le carnet de voyage ne peut se limiter à la célébration individuelle de pays enchanteurs, il a fondé ou participé à des collectifs engagés à porter un autre regard sur les réalités contemporaines, notamment les Carnettistes Tribulants : Banlieue nomade,Vivre vieux, Paysannes…Et, dans son livre Angkor, le sourire du temps, il adresse une vibrante lettre aux jeunes générations, un appel à l’utopie. Le réchauffement climatique, mais aussi l’inertie des politiques et des masses, le font bouillir. Seulement, comme dit l’autre, mieux vaut allumer une bougie que de maudire l’obscurité. L’apologie de l’arrosoir, journal de confinement et du « passage au potager », et Les Verdoyants, carnet de voyage en écologie, ses deux derniers livres, consistent à montrer les bougies qui s’allument.
Il vient de publier Trois petits voyages à deux (Editions Elytis) 2023
Publications envisagées pour 2024 : Machine (roman)et Cormoran(Roman, Editions Jets d’encre), susceptibles d’être présentés à Thénac.
Retrouvez le pour une
Projection/Rencontre le dimanche 6 octobre de 15h45 à 16h45 ► Jean-Yves Simon Angkor
Native d’Oléron, petite-fille d’ostréiculteur et femme de marin-pêcheur, je souhaite partager des traditions maritimes,
en faisant vivre au travers de mes romans les aventures de personnages passionnés au destin singulier.
J’ai consacré ces 20 dernières années à la reconstruction et à l’animation du petit village ostréicole de Fort Royer, un
domaine ancestral modelé par la mer et la sueur des hommes, pour lui redonner un peu l’âme qu’il avait autrefois.
Adjointe en charge de l’environnement, du patrimoine, des espaces naturels et des marais sur la commune de Saint-Pierre d’Oléron, j’oeuvre pour la protection et la valorisation de mon île, exceptionnellement riche mais fragile, sans oublier de remettre l’homme au coeur de son environnement dans le cadre du commun et du vivre ensemble.
« A la vie à la mer « Éditions Gabelire
Bien installée à Oléron, dans son entreprise ostréicole artisanale, Mélina ne parvient pas à tourner la page de son histoire d’amour avec Nathanaël. Pour défendre son avenir, elle doit se battre contre Rodolphe qui règne en maître tyrannique sur le port. Et si elle trouvait en Nathanaël un allié pour défendre la pêche traditionnelle ? Malmenée par la vie, Mélina survivra-t-elle à la violence de ce milieu maritime à bout de souffle ?