Les animations jeunesse(espace spécifique sous les tivolis)
Le festival offre aux enfants, de tous les âges, durant les deux journées en continu, des animations gratuites et de qualité, conçues par les invités du festival
Samedi
10h45-12h : Nature Environnement 17), JP Delabruyère: Connaitre les arbres de nos campagnes (12 enfants de 6 à 12 ans)
14h-14h45 : Jérome Monzein: Mandé et les contes de la foret (à partir de 4 ans)
15h-15h45 : Suzanne Max : Au pays de Lian, l’enfant fauve (à partir de 7 ans)
16h-16h45 : Pierre Cousin: jeux de devinettes sur les animaux qui habitent les forêts (à partir de 7 ans)
17h- 18h30 : Remises des prix des deux concours enfants
Dimanche
10h45-12h : Laure Phelipon; atelier artistique et création d’une fresque « Mon petit monde en grand » 12 enfants à partir de 4 ans
14h- 15h : Christos : Vivre dans un arbre (réflexions, échanges et illustrations) 8 enfants à partir de 7 ans
15h15 -17h : Gwenaelle Alrique : la magie des couleurs/ 8 enfants à partir de 7 ans ( gouache, papier canson, gobelets, assiettes plastique en guise de palette)
17h15 -18h : Jérome Monzein : Mandé et les contes de la foret (à partir de 4 ans)
En continu sur les deux jours, activités de dessin et de peinturée proposées par Marthe Castagneyrolsur son stand
Les scientifiques, ardents défenseurs de la forêt.
La forêt est une ressource fondatrice pour l’humanité. Aujourd’hui, les rapports entre l’homme et la forêt sont multiformes : exploitée à outrance et malmenée par certains à des fins mercantiles, pour d’autres, elle est le symbole de la nature brute avec de nouvelles approches scientifiques fascinantes !
Georges Feterman, invité d’honneur
Scientifique prestigieux, il est agrégé des sciences de la vie et de la terre et enseigne à l’Université de Paris VII.
Les arbres sont sa grande passion. La science des arbres, il la possède ; la beauté des arbres, il la contemple ; l’ingéniosité des arbres et leur faculté à se sortir de toute situation difficile, il s’en émerveille. Il sait pourtant que les arbres sont loin d’avoir révélé tous leurs mystères. Afin de mieux protéger les arbres remarquables, il a créé une association qui fait des recherches, botaniques, biologiques et historiques, sur ces merveilles de la nature qu’il faut redécouvrir, labelliser et conserver comme des éléments majeurs de notre patrimoine. Engagé auprès de Francis Hallé, il affirme que nous devons impérativement regarder les arbres autrement et cesser de les contraindre uniquement aux exigences des hommes. Grand défenseur du monde végétal, face à la déforestation massive, il éprouve un sentiment d’urgence qui nécessite pour les hommes une prise de conscience majeure.
Ethnobotaniste et directrice de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) à Paris, Geneviève Michon oriente ses études sur les relations sociétés-forêts. Au cours de ses séjours à l’étranger, elle s’intéresse à la façon dont les agriculteurs du monde conçoivent et matérialisent leur rapport aux arbres et aux forêts, ainsi qu’aux conflits qui opposent agriculteurs et administrateurs des forêts. Elle a aussi étudié les savoirs locaux qui amènent à considérer la nature comme un riche patrimoine mettant en jeu des dynamiques spécifiques dans la construction des sociétés et des espaces forestiers.
biographie, actualités et émissions France Culture ICI
Alain Persuy
Forestier et écologue, il est auteur et conférencier sur les grands thèmes de l’environnement. Membre du Directoire des forêts, du groupe des experts forestiers, du Directoire de France Nature Environnement, et de l’agence de la biodiversité.
Il mènera les débats autour du film » Le temps des forêts « .
Katia Astafieff
Biologiste, formée à l’Université de Strasbourg, elle possède une solide formation en communication scientifique et technique.
Grande voyageuse et passionnée par le monde végétal, Katia Astafieff nous raconte des incroyables aventures de plantes venues d’ailleurs…
Après une formation universitaire très approfondie en botanique, écologie, biologie, ethnologie et géologie, il consacre sa vie à la transmission des savoirs afin de faire mieux connaître la nature, aux adultes et aux enfants, et aussi à la manière de la protéger. La forêt est l’un des périmètres d’actions qu’il maîtrise avec talent.
L’association « l’Écriture prend le large » distinguée :
Après examen du projet du festival 2019 de Thénac, dédié à la forêt,
l’ONU a décidé d’inscrire le festival dans le cadre de la journée internationale des forêts :
*pour la qualité des invités et en particulier la présence de Georges Feterman comme invité d’honneur
* pour l’originalité du projet pédagogique mis en place, dans ce cadre, à l’école de Thénac
La Journée internationale des forêts, est l’occasion de célébrer la forêt, l’arbre et le bois, dont les services multiples en font une ressource essentielle pour le développement durable.
C’est ainsi que dans la 3ème semaine de mars, partout dans le monde sont organisées des manifestations pour valoriser, protéger et fêter les forêts.
La forêt a une fonction économique importante (source de plus de 350 000 emplois en France), une fonction sociale majeure (loisirs, culture, sport, art) ainsi qu’une fonction écologique essentielle (production d’oxygène, épuration de l’air et de l’eau, stabilisation des sols, séquestration du CO2, et abri d’une biodiversité très riche). Quatrième pays le plus boisé de l’Union Européenne, la France, grâce à cette manifestation, célèbre un patrimoine forestier considérable et encore trop souvent méconnu du grand public.
Grace à l’imagination fertile des écrivains, le lecteur ne peut ignorer le monde. Dans son écriture, l’écrivain mêle l’imaginaire, le vécu, les savoirs, l’histoire, les fractures, et parfois, les espoirs. Toutes choses dont le lecteur se nourrit pour suivre ses propres chemins.
C’est l’un de nos plus brillants écrivains voyageurs. Missionné par le Quai d’Orsay, il va ouvrir plusieurs alliances françaises en Russie, dont il maîtrise parfaitement la langue.
Sa prose est puissante et romantique, parfois tourmentée par la globalisation du monde qui arrive à grands pas. Il est très sensible au défrichement planétaire et à la disparition des forêts. C’est avec beaucoup de talent qu’il s’interroge sur le sens de l’aventure et de la découverte. Sont-elles encore possibles au 21ème siècle ?
Amoureux de l’Afrique et de ses forêts, baroudeur depuis toujours, adepte de l’humour en toutes circonstances, Guillaume Jan mène avec talent une carrière d’écrivain qui sort totalement des sentiers battus. Au plus profond de la forêt équatoriale, l’écrivain voyageur part sur les traces des singes bonobos et du primatologue japonais qui les a découverts.
Parce qu’il navigue et voyage beaucoup, le journaliste et écrivain Dominique Le Brun aborde l’univers maritime sous tous ses aspects. Il est membre des Écrivains de marine.
Mais, plus secrètement, il est aussi un fervent admirateur du grand écrivain Jean Giono. Il lui a consacré deux livres qui nous font voir la Provence avec les yeux de Giono. Il nous parlera du très célèbre texte de Giono « L’homme qui plantait des arbres », l’un des textes les plus lus encore aujourd’hui dans le monde.
Elle est l’une des meilleures spécialistes de la civilisation celtique et de l’imaginaire médiéval. Fondatrice du centre Arthurien afin de créer un espace d’interprétation rigoureux et accessible à un large public, elle s’intéresse particulièrement à la forêt de Brocéliande.
Homme de culture, il participe, depuis de plusieurs années à de nombreux événements culturels. Professeur de lettres et de théâtre, créateur du centre culturel de Saint Georges de Didonne, Président du film international de La Rochelle, c’est un admirateur inconditionnel de Brassens, ce grand poète qui nous a beaucoup parlé de sa manière de vivre au pied de son arbre !
Bernie Lee
Ce franco australien a mené mille vies. Ancien élève des Beaux-Arts, titulaire d’un doctorat d’économie internationale, créateur d’entreprise, directeur de cabinet et conseiller politique à ses heures, peintre et écrivain. Il nous propose des polars dont l’action se situe toujours en Australie, dans ce pays neuf et immense où se côtoient la poésie des Aborigènes et les grandes modernités urbaines. « Mine de Rien »
Auteur prolifique, elle nous surprend dans ses nombreux romans policiers ou recueil de nouvelles. Ses personnages sont des figures pathétiques, pas toujours maîtres de leurs destins. Et l’auteur nous les montre sans fard et sans illusions !
Journaliste, écrivain et critique littéraire, elle a créé un cabinet conseil en écriture sous le nom de « Prestaplume ».Elle est spécialisée dans les romans psychologiques et biographiques
Descendant d’une longue lignée de faïenciers, il rend hommage, dans son dernier livre, aux artistes et artisans qui ont porté cet art du feu à son plus haut niveau.
Grand voyageur de l’imaginaire, nouvelliste et romancier, il travaille dans les domaines de la science-fiction, du fantastique et de la Fantasy. C’est à partir de l’actualité scientifique, qu’il suit de très près, qu’il nous offre un mélange complexe d’anticipation, de sciences futuristes et d’explorations.
Les artistes édifient l’esprit de l’humanité : soit l’adhésion au monde, comme un hymne à la vie, soit la dénonciation et les dangers du manque de liberté, soit le scepticisme et le questionnement. Ils sont tour à tour, explorateurs, chercheurs, inventeurs, frondeurs, mais à n’en pas douter ils sont tous de grands aventuriers !
La Bande dessinée est souvent désignée comme le » neuvième art « . Elle est née au milieu du 19ème siècle et cette forme d’expression artistique est devenue un moyen d’expression d’une richesse inouïe.
Apres des études d’art il devient graphiste publicitaire. Il démontre ensuite ses qualités de dessinateur dans le domaine de la BD. Il devient un spécialiste du story-board, outil indispensable pour la création des BD, films d’animation et jeux vidéo. Dans le domaine de la BD, il réalise aussi les dessins et les encrages.
« Malenfer- La foret des ténèbres » Editions Flammarion jeunesse
Diplômé en arts appliqués et en architecture, il entre ensuite dans le monde de la BD. Il en découvre les rouages et décide de créer une maison d’édition spécialisée. Il donne la priorité à des albums qui nous parlent d’aventure, du merveilleux et parfois du frisson. Le festival de Thénac est heureux d’accueillir et de présenter ce jeune entrepreneur.
« La pyramide oubliée » Editions Les aventuriers de l’étrange
Artiste peintre, elle intervient dans les musées, les écoles ou encore à l’Université. Crayons à la main, elle a suivi le premier voyage de l’Hermione vers les Amériques et en ramène de formidables livres d’artistes.
D’abord étudiante en arts plastiques et archéologie et après un cycle d’études aux Beaux-Arts de Paris, elle se consacre à l’enseignement des arts et au voyage. Elle joue avec talent de la mixité des modes d’expressions plastiques : dessin, encre, aquarelle, collage, photomontage et infographie.
« Sur la trace des ânes en culotte » Editions l’âne en culotte
Adepte du design, formée aux métiers du livre, elle utilise sa passion pour le dessin et les arts graphiques. Devenue illustratrice, aquarelliste et carnettiste elle ouvre son propre atelier et régulièrement prend ses chaussures de marche ses carnets et ses couleurs pour croquer et sublimer tout ce qu’elle voit : papillons, arbres, fleurs, oiseaux et petites bêtes.
Gaphiste, architecte d’intérieur, designer et enseignante, elle dessine pour témoigner sur ce qui est voué à disparaitre. Depuis 2013, elle publie ses carnets de voyage qui ont obtenu de nombreux prix.
« Dans son jus, voyage sur les zincs » Editions Elytis
Coup de projecteur sur le film « Maasaï terre interdite »
Samedi 23 mars à 16h15, en présence du réalisateur Xavier Peron
Les Maasaï ont traversé les siècles derrière leurs troupeaux, vivant du lait, du sang et de la viande de leurs vaches. On les appelait les seigneurs de l’Afrique de l’Est. Chasseurs de lions et guerriers réputés, ils sont devenus l’identité du Kenya touristique. Mais la carte postale a son revers… Aujourd’hui, la culture Maasaï, liée au pastoralisme, est en train de disparaître. Pour Kenny Matampash, le personnage principal du film, l’arrivée des colons britanniques au Kenya, au début du 19ème siècle, a sonné le déclin des Maasaï. Avec lui le film nous fera parcourir 3 000 kilomètres à travers le Kenya pour constater les problèmes de ces sociétés traditionnelles.
Xavier Péron, expert des peuples premiers est l’un des spécialistes mondiaux des Maasaï. Enseignant-chercheur, il se consacre aujourd’hui toutes les formes d’écriture pour informer le plus grand nombre sur les Maasai.
Ce film est un Cri pour la Vie ! Pour marquer les esprits sur le mal qui est fait aux Maasaï depuis tant d’années, sur nos fausses valeurs de l’argent qui les étouffent, sur leur terre réduite à une peau de chagrin, mais aussi sur le décryptage de leurs pratiques purement pastorales, garantes de la préservation d’écosystèmes uniques au monde