Hervé Grimal, écrivain voyageur sous forme de carnets et de livres d’artiste « Prix de l’écriture » à la 8e biennale du carnet de voyage de Clermont-Ferrand Formation à la manufacture des Gobelins à Paris, tapisserie haute lice, dessin, histoire de l’art…
Je vis et je travaille dans l’Hérault. Je commence à réaliser des livres d’artiste, en 1994, mais ce n’est que depuis le passage de l’an 2000 que j’axe exclusivement mes recherches dans le monde du livre ; un travail à la fois d’artiste et d’artisan puisque je conçois entièrement mes ouvrages : l’écriture et les illustrations. La diffusion en autoédition et les tirages sont signés et numérotés à 25 exemplaires. C’est après un voyage en Égypte, en 2002, qu’une série de livres voit le jour : « impressions de voyage », après un séjour au cours duquel, un carnet de notes en poche et un appareil photo en bandoulière, je transcris mes ressentis, fondant ensuite par un jeu de superpositions traces photographiques et textes inspirés par toutes ces impressions….
Installée à Poitiers où elle a suivi des cours à l’Ecole des Beaux Arts, elle choisit la technique spontanée et sensible de l’aquarelle pour s’exprimer. Elle s’oriente ensuite vers le carnet de voyage qui lui permet d’associer ses deux passions : la peinture et le voyage. Ce carnet qui se remplit dans l’instant et dans l’émotion, est un moyen de communiquer, de s’approprier les lieux, décrire et raconter en utilisant diverses techniques : aquarelles, collages, feutres, gouache et encres.
Ses carnets sont des livres d’artistes, édités en tirage limité et numérotés.
Diplômée d’agroécologie, éleveuse laitière dans l’Orne. A traversé avec sa sœur benjamine le Kirghizistan à cheval.
Née à Coutances en 1987, Léopoldine Desprez, entourée de ses deux sœurs, a d’abord pour terrain de jeu les vastes plages normandes. Adolescente, elle consacre en effet tout son temps libre à explorer, avec sa benjamine Élise Desprez, la campagne et la côte du Cotentin aux rênes des deux trotteurs familiaux. Portée par la lecture d’auteurs poussant à l’exploration du monde, comme Joseph Kessel, son imagination construit des rêves d’aventure.
C’est certainement de ses errances d’enfant qu’est né le goût de Léopoldine Desprez pour la géographie, qu’elle étudie jusqu’en 2009 et sa licence à Caen, loin des grands lacs du Minnesota, où elle a repassé son bac, et de la forêt finlandaise à hauteur d’Oulu, où elle séjourne en troisième année. En 2012, elle poursuit un master d’agroécologie entre Lyon, le sud d’Oslo et les ranchs du Montana.
En parallèle, Léopoldine Desprez se nourrit d’autres voyages. Une traversée des Alpes de Transylvanie à cheval, une expédition en bateau-stop dans les Caraïbes, des randonnées itinérantes en Scandinavie et en Amérique du Nord et, en 2019, la traversée des monts Célestes à cheval du sud du Kirghizistan au nord du Kazakhstan, accompagnée de sa benjamine Élise. C’est ainsi dans les Tian Shan que les deux sœurs prendront plaisir à se perdre durant plusieurs mois, accompagnées cette fois de trois chevaux kirghizes, de quelques cartes topographiques et d’une myriade de bonnes étoiles au-dessus de leurs têtes.
Tiraillée entre ce besoin de parcourir le monde, d’aller à la rencontre des personnes qui le peuplent et celui de s’ancrer dans la terre et de construire ici les changements qu’elle veut voir advenir, Léopoldine Desprez s’installe en 2022 comme éleveuse laitère dans le GAEC qu’elle a créé à L’Aigle, dans l’Orne, en association avec une paysanne-boulangère.
Titulaire d’un NBA de commerce international. A traversé avec sa sœur aînée le Kirghizistan à cheval.
Née à Coutances en 1989, Élise Desprez grandit dans une région qui n’est pas réputée pour son relief : elle passe d’ailleurs la majeure partie de son enfance à partager des galops endiablés sur les immenses plages du Cotentin avec son aînée Léopoldine Desprez et leurs trotteurs normands d’alors.
Un premier voyage effectué seule en Australie lorsqu’elle a 16 ans fait éclore en Élise Desprez une curiosité de l’ailleurs, une furieuse envie de découverte et d’apprentissage auprès de celles et ceux qu’elle croise sur son chemin. Le bac en poche, elle se lance dans une traversée des Alpes de Transylvanie à cheval, accompagnée de sa grande sœur. Le nom de cette région, nichée au cœur de la Roumanie et bordée par les Carpates, signifie « au-delà des forêts » en latin. C’est aussi dans les mots qu’Élise aime deviner les prémices de futures aventures lointaines.
Élise Desprez poursuit ensuite des études de commerce international : bachelor à l’université anglaise de Hull en 2009, master à Kedge Business School à Bordeaux en 2011 et MBA à l’université Bimtech de New Delhi en 2012, sans oublier les stages en Espagne et en Nouvelle-Zélande. Ainsi, pendant près de cinq ans, elle connaît de longues périodes d’immersion dans d’autres cultures qui lui ont permis de rencontrer l’altérité.
Les études de commerce menant à tout à condition de savoir en sortir, Élise Desprez entame ensuite une carrière dans la solidarité. Solidarité locale en France, auprès de personnes en situation de handicap ou de jeunes éloignés de l’emploi par exemple, et solidarité internationale dans des projets de coopération avec différentes ONG, notamment dans le domaine de l’accès à la santé et à l’éducation en Tanzanie, ainsi qu’au Nicaragua et au Costa Rica.
C’est en 2019 qu’une fenêtre spatio-temporelle s’ouvre pour Élise Desprez et son aînée, toutes deux disponibles pour réaliser l’un de leurs rêves de jeunesse : celui d’aller à la rencontre de la culture nomade d’Asie centrale à cheval ; aussi se lancent-elles dans la traversée des Tian Shan kirghizes et kazakhes. Là aussi, l’étymologie laisse présager de belles aventures puisque ce toponyme centrasiatique signifie « monts célestes ». C’est là qu’elles prendront plaisir à se perdre durant plusieurs mois, accompagnées cette fois de trois chevaux kirghizes, de quelques cartes topographiques et d’une myriade de bonnes étoiles au-dessus de leurs têtes.
Depuis 2020, Élise Desprez est déléguée régionale Auvergne-Rhône-Alpes de JobIRL, qui œuvre à l’insertion professionnelle des jeunes éloignés de l’emploi.
En 2019, Élise et Léopoldine Desprez réalisent leur rêve : partir en Asie centrale et traverser le Kirghizistan à cheval par les monts Célestes (Tian Shan). Trouver des chevaux robustes sur le marché de Bichkek, ne pas les perdre dans l’immensité de la steppe et voyager seules sans autre protection qu’un couteau et leur chien Ben font partie des défis à relever. Au fil des quatre mois de leur aventure, elles deviennent de véritables cavalières nomades dans la nature sauvage, de la vallée de l’Ak Say aux rives du lac Issyk-Koul. À chaque pas des 1 600 kilomètres parcourus, la surprenante caravane reste soudée et progresse au gré des rencontres, des bolées de koumis et des nuitées sous la yourte offertes.
Jean-Pierre Brouillaud est écrivain-voyageur, membre de la Société des explorateurs français.
Il a complètement perdue la vue à la suite d’un glaucome à l’âge de 15 ans.
Poussé par une souffrance, il part seul sur les chemins de Katmandou à 18 ans. C’est le début d’un périple qui durera des années. Inde, Népal, Afrique, Amazonie, Pacifique. Il a fait les cinq continents.
Il rencontre sa femme lors d’un voyage au Pérou. Aujourd’hui séparés, ils s’installeront en Ardèche, et auront une fille Leïla, née en 1995.
A Robion, dans le Vaucluse en , il fait une rencontre déterminante avec Yvan Amar, écrivain et conférencier français de spiritualité, fondateur des éditions du Relié.
Fin 2009, il ouvre un blog : L’iIlusion du Handicap pour témoigner de sa différence, une fenêtre sur le monde à partir de laquelle tous ses rêves d’adolescents se réalisent. En effet des journalistes et des écrivains comme Patrice Franceschi et Philippe Pozzo di Borgo, mais aussi des réalisateurs comme Lilian Vezin ou Julie-Anna Richard, lui permettront de publier livres et films documentaires.
Invité dans de nombreux festival d’aventures, il devient conférencier.
En 2020, le comédien Pierre Blumberg lui ouvre les portes du monde du théâtre où il est invité pour faire des lectures de ses récits et de ses poésies. Il crée alors les spectacles Ne Touchez pas à l’interrupteur et Voyages au bout de ma nuit.
Source Babelio et Wikipédia
BIBLIOGRAPHIE
Voyages du coq à l’âme, par delà le visible, 2019, Éd. Aluna Editions
Poste Restante, de Tami Notsani Éd. [KA]art, 2018.
Participations
L’humour face au handicap, d’Etienne Moulron, préfacé par Philippe Pozzo di Borgo Éd de la maison de l’Humour, 2021.
L’avenir est en nous : Des aventuriers de l’existence témoignent, de Marie Clainchard Éd. Éditions Dangles, 2014.
Pouceux – 60 récits de bord de route, recueil de récits colligé par les journalistes Helene Mercier et Philippe Marois, Éd.Éditions Cardinal, 2014.
Films
Post Scriptum, l’illusion de l'(A)normalité, Le Film, Un regard croisé entre Alexandre Jollien et Jean-Pierre Brouillaud, un film de Julie-Anna Richard et de Jean-Cedric Rimaud, réalisé dans le cadre du Festival ThePlaceToBe– Lyon, 2021.
Zigoneshi, expédition en territoire Kogi, film documentaire de 52 min de et avec Lilian Vezin et Jean-Pierre Brouillaud, VENT DU LARGE PRODUCTION 2018. Sélection officielle du Festival International du Film Entr’2 Marches Cannes 2021.
Deux Hommes, un Regard, film documentaire de 52 min de et avec Lilian Vezin et Jean-Pierre Brouillaud, VENT DU LARGE PRODUCTION 2015. Sélection officielle du Festival HandiFilm de Rabat au Maroc et au Caire en Égypte 2016.
Théâtre
Voyages au bout de ma nuit, lecture dans le noir, un spectacle créé et présenté lors de la 75e édition du Festival Off d’Avignon 2021
Voyages au bout de ma nuit, lecture dans le noir, accompagné sur scène par le musicien Mathias Duplessy à la Société de Lecture de Genève
Source Wikipédia
ZOOM sur « Voyage du coq à l’âme »
Dans ses carnets de voyages, Jean-Pierre Brouillaud utilise la cécité et son verbe poétique comme une lampe de poche pour explorer le grand corps palpitant du monde tout en rapprochant amoureusement être et apparence.
Et si ce que nous appelons le monde n’était que l’écho de notre peur d’être ?
Voici une invitation au voyage qui dérègle les sens, mêlant érotisme, humour, audace et sagacité, par un aventurier aveugle, sans horizon… Un vagabondage sans départ ni retour, réunissant tous les rivages.
J’avais retenu, du peu d’études que j’ai faites, que le géographe Ératosthène s’était laissé mourir de faim parce qu’en devenant aveugle il ne pouvait plus contempler les étoiles. Dans l’ardent désir de faire de ma vie un voyage, y a-t-il eu un besoin de réparer la capitulation d’Ératosthène ?
Je me demande bien pourquoi, comme lui, j’aurais dû abandonner au plus grand nombre, à ceux qui voient, l’exclusivité de faire l’amour au grand corps palpitant du monde.
En voyageant sans but précis dès l’âge de seize ans, sans doute ai-je voulu continuer à infinir la route de ces hommes, privés de la vue mais vaillants, du Britannique James Holman, au siècle dix-neuf, toujours entre la Patagonie et la Russie, et celle du Français Jacques Arago, qui publiera en 1840 Voyage autour de la terre – Souvenirs d’un aveugle.
Ma soif du mouvement s’est abusivement enivrée aux incroyables vies de ces explorateurs de l’ombre, aux pages des livres d’aventures, augmentée par le sel et les piments des mots de Kessel, Bruce Chatwin, Cendrars, au sein du réalisme magique de Garcia Marquez et aux sources psychédéliques de mes grands frères de la beat generation.
Avec le philosophe, je crois que ce qui est étonnant, ce n’est certes pas ce que nous faisons, mais ce que nous ne faisons pas, alors que nous en avons envie.
En pleine adolescence, ça tremble dans ma terre intime quand je découvre que ça m’a pris au moins un an pour réaliser que désormais je suis aveugle.
Je me retrouve devant deux chemins : faire ce qui m’appelle, même si ça semble impossible, ou me résigner à une petite mort en endossant l’existence d’un aveugle standard.
Peu à peu, en voyageant le monde et les êtres, je découvrirai qu’en nous il y a une faculté précieuse, celle de se transformer. Ce sera le second choc, un choc quantique.
Proposition d’un regard tout autre : « Soyons Un ». En d’autres termes, voyons en l’autre un frère et la nature comme une mère. Ouvrons les yeux de la conscience, ceux qui relient les choses entre elles au lieu de les séparer.
Zigoneshi, chapitre 69 du livre de Jean-Pierre Brouillaud édité par Aluna, voyage du coq à l’âme.
Ancienne officier de l’armée de l’air, capitaine de gendarmerie puis haut fonctionnaire du ministère des Finances, Linda Bortoletto décide un jour d’envoyer balader confort, carrière prometteuse et mari. Elle écoute son intuition, qui lui crie d’oser enfin devenir ce qu’elle a toujours rêvé d’être : une aventurière.
L’audace nous rendra libre (Éditions du Passeur, 2017).
Là où je continuerai d’être (Éditions du Passeur, 2016)
ZOOM sur Le souffle des Andes
À l’été 2019, alors qu’elle parcourait seule, en Turquie, le trek du Chemin des Soufis, Linda Bortoletto faillit mourir dans les montagnes d’Anatolie centrale, victime d’une agression sexuelle dont elle réchappa par miracle et qui la laissa dévastée. Quelques mois plus tard, elle décidait de se lancer dans un périple de résilience et de purification en affrontant l’un des treks les plus difficiles de la planète, le Greater Patagonian Trail, qui, depuis Santiago du Chili, traverse les Andes sur trois mille kilomètres non balisés, absolument sauvages, dangereux, où règnent les quatre éléments (volcans en activité, torrents déchaînés, apocalyptiques tempêtes, végétation parfois infranchissable). Ce défi la conduira au bout du monde, là où renouer avec la vie.
Daphné Buiron est titulaire d’un doctorat de géosciences de l’université de Grenoble, portant sur l’étude des paléoclimats dans les carottes de glace. Adepte du terrain, elle s’est d’abord rendue, en 2008, au Groenland dans le cadre d’un programme de forage international. En 2011, elle réalise l’un de ses plus grands rêves en partant hiverner pendant un an sur la base Dumont d’Urville en Antarctique, comme volontaire chimiste-glaciologue. Une expérience intense durant laquelle elle passera six semaines à bord de L’Astrolabe. Depuis cette immersion, elle partage son temps entre sciences et médiation, organisant notamment en 2016 un voyage pédagogique à la rencontre de classes primaires dans l’Ouest groenlandais. Le plaisir de partager ses passions la conduit à intervenir comme guide naturaliste et conférencière en Arctique, en Antarctique et dans d’autres régions du monde. Elle est l’auteure de plusieurs articles scientifiques et grand public, et œuvre activement à la littérature pour la jeunesse, en particulier à travers la revue Baïka et la publication d’albums docu-fiction (voir Le Grand Voyage de L’Astrolabe, Le Pommier, 2017).
• Femmes d’aventures (coll. « Points Aventure », Seuil, 2022), ouvrage collectif • L’Astrolabe, Le passeur de l’Antarctique (avec Stéphane Dugast, préface de Jean-Louis Étienne, EPA Éditions, 2021), monographie • Pagaille en Antarctique (Le Pommier, 2019), roman pour enfants • Le Grand Voyage de l’Astrolabe (illustrations de Catherine Cordasco, Le Pommier, 2017), livre pour enfants
Après un baccalauréat littéraire, Marc Alaux s’oriente vers des études d’archéologie. À ce titre, il effectue son service militaire dans l’équipe de fouilles du Service historique de l’armée de terre, au château de Vincennes.
Ayant décidé d’interrompre sa maîtrise sur les enceintes urbaines de l’Antiquité tardive en Gaule romaine, il occupe ensuite divers emplois pour rassembler les fonds nécessaires au voyage à travers la Mongolie qu’il projette.
D’avril à octobre 2001, en compagnie de Laurent Barroo, son ami d’enfance, Marc Alaux parcourt à pied les principaux écosystèmes du plateau mongol : steppes, Gobi, khangai.
Une traversée d’est en ouest qui lui fait découvrir sur 2 300 kilomètres la langue et les mœurs de l’ethnie majoritaire khalkha. De février à avril 2003, il chemine seul sur le versant occidental du massif du Khentii, de la frontière bouriate à Oulan-Bator, où il séjourne aussi.
En 2006, avec son épouse Stéphanie, Marc Alaux s’accorde trois mois pour marcher depuis Oulan-Bator jusqu’au lieu de naissance de Gengis Khan à travers la steppe et la taïga de la région sacrée des Trois Rivières, dans les monts du Khentii.
En 2007, il rédige les notes historiques et ethnographiques du Voyage en Mongolie et au pays des Tangoutes (1870-1873) de Nikolaï Prjevalski et publie, toujours chez Transboréal, un récit de voyage, Sous les yourtes de Mongolie.
Nomade du Grand Nord : En kayak avec un chien esquimo – 2006
La vertu des steppes – 2010
Joseph Kessel : la vie jusqu’au bout – 2015
Ivre de steppes – 2018
Mongolie : Entre l’ours et le dragon – 2021
Pour tout l’or de la forêt – 2020
Tamir et le loup des steppes – 2012
Jentayu – Hors-série, n°4 : Mongolie – 2020
Moi, Naraa, femme de Mongolie – 2020
L’Initiation – 2021
Nanda Devi: Ultime sanctuaire himalayen – 2022
ZOOM sur Une yourte sinon rien, Nouvelles de Mongolie
Certains voient la vie défiler devant eux. D’autres la prennent à bras-le-corps. C’est la volonté des héros de ces vingt et une nouvelles ancrées en Mongolie. Ils sont nomades, moines, soldats, amants, voleurs, clochards, artistes ou voyageurs, ils vivent à Oulan-Bator, dans le désert de Gobi ou à l’ombre des pics de l’Altaï. Ces petites gens sont à la fois les damnés et le peuple saint des steppes. Pour eux, le destin obéit à des lois qui les dépassent, mais ils s’accrochent de toutes leurs forces à l’existence, jusqu’à la victoire ou l’échec. Et ces textes nous rappellent, souvent avec humour, que vivre c’est agir pour chercher l’énergie salvatrice…
Les grands voyageurs sont au cœur de toutes les thématiques du festival de Thénac. Toujours passionnants à écouter, le public ne s’y trompe pas. Inlassablement, ils nous enchantent avec leurs valeurs d’ouverture aux autres, au monde, à l’étrange et à l’étranger. Ils nous aident à vivre dans notre époque, car ils sont les témoins irremplaçables de l’évolution de notre planète.
Il est l’un des meilleurs spécialistes actuel de la Mongolie et ne craint pas de vivre au milieu des tribus nomades durant plusieurs mois. Il aime par-dessus tout se nourrir du silence des grands espaces, et vibrer de cette experience peu banale de la vie humaine et animale dans cette immensité.
Sa passion pour Ulysse, Homère et la guerre de Troie, naît pendant son enfance. Grande voyageuse, c’est toujours en Grèce qu’elle éprouve la plus grande plénitude.
Page facebook de Kalimera. Séjours et songes en terre grecque. ICI
Écrivain, anthropologue et expert des peuples premiers, il participe au groupe de travail de l’ONU qui aboutira à la déclaration universelle des droits des peuples autochtones. Il soutient une thèse de doctorat sur les peuples Maasaï. Il transmet aujourd’hui, les valeurs spirituelles de ces peuples par des films, des conférences et des livres.
Aurélie est titulaire d’un master en littérature et culture européenne. Apres une formation à l’art de la photographie, elle intègre ensuite une école de journalisme. Julien est également journaliste et rencontre Aurélie en Bretagne. Le couple s’engage avec passion dans la découverte de la culture la plus éloignée possible de ce qu’ils sont : celle du Japon. Durant plusieurs années, ils explorent les multiples facettes de l’étrange Empire du Soleil Levant
Ancien Amiral et Préfet Maritime, grand voyageur et écrivain, Laurent Merer a écrit une dizaine d’ouvrages qui ont reçu plusieurs prix littéraires, dont un grand prix de l’Académie Française.
Apres une carrière d’enseignante, Corinne parcourt le monde en compagnie de son mari, le plus souvent sac au dos.
C’est ainsi qu’ils écrivent souvent à quatre mains.
Fou de voyage, il a effectué un tour du monde empli de péripéties et d’anecdotes insolites. Avec très peu de moyens financiers, il a transformé son récit en guide pratique pour voyager autrement.
Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, il a exercé diverses fonctions dans les banques d’affaires. Grand voyageur, membre de la société des explorateurs français, journaliste et directeur de presse, il réalise de nombreux voyages où il démontre, lors de séjours dans des lieux déserts en totale autarcie, l’incroyable potentiel des nouvelles technologies et des énergies renouvelables.
Apres trente années d’une vie professionnelle intense, Ingénieur agroalimentaire
de formation, il a été dirigeant de sites industriels au sein
d’entreprises multinationales. Pris par le stress des enjeux quotidiens de sa
fonction, il n’a jamais réfléchi au sens de sa vie. Son voyage à vélo a
ouvert son regard sur ce qui est important et son intérêt pour la
philosophie lui a donné les mots pour devenir le Passeur de son
expérience.
« Le voyage vers soi, passeur de liberté » édition Edilivre