Né dans le Poitou en 1972, Guillaume Reynard est illustrateur à Paris. Son travail est essentiellement fait de dessins figuratifs. Pour les maisons d’édition il réalise des albums jeunesse et des romans graphiques (Actes-Sud, Flammarion, Hachette…). Pour la presse quotidienne et magazine il illustre des reportages ou des articles thématiques (Libération, Télérama…). Enfin pour des agences de communication ou des institutions il fournit des images.
BIBLIOGRAPHIE
Comment on fait ça ? Actes Sud Junior 2020
Inventaire de la terre au ciel Actes Sud Junior 2016
Née à Vernon en 1964, Marie-Lazarine Poulle est d’abord une enfant passionnée d’animaux, de nature et de grands espaces. Elle se rêve gardienne de zoo ou aventurière, prévoit un tour du monde en voilier ou la traversée de l’Amazonie, admire Cousteau, Paul-Émile Victor et Jane Goodall. Dès l’âge de 10 ans, elle décide de se consacrer à l’étude du comportement animal. Les chats, chiens, dindons, oies, canards et chèvres de la maison où elle grandit en Provence deviennent ses premiers sujets d’étude. À 16 ans, il est temps de passer aux choses sérieuses. C’est l’été, les vacances, elle part en Lorraine offrir ses services de bénévole dans un centre de soins pour la faune sauvage. L’endroit est plein de chevelus militants amoureux de la nature, calés en belettes, buses, campagnols et autres. Elle s’y sent dans son élément, revient souvent, se fait des amis pour la vie. C’est désormais une certitude : elle vivra au milieu des arbres et des bêtes sauvages. « Passe ton bac d’abord ! » lui conseillent en chœur son père et sa conscience. Ils ont raison. Elle passe le bac, poursuit ses études à Paris, Marseille et Strasbourg. Elle obtient ainsi un DEUG de biologie, une licence et une maîtrise de neurosciences et effectue dix mois de stage de DEA sur le terrain, en Lorraine, pour étudier la prédation exercée par les renards. Pas question pour elle de s’arrêter en si bon chemin, elle reste en Lorraine pour conduire une thèse sur le comportement du goupil.
Bénéficiaire d’une allocation doctorale, Marie-Lazarine Poulle parcourt alors la campagne dans une vieille 4L, s’embourbe souvent, s’improvise trappeur pour capturer des renards et les suivre par radiopistage, les observe la nuit aux phares et, quatre ans plus tard, soutient une thèse sur leur comportement. Les années 1990 ont débuté, elle a 27 ans et s’envole pour le Québec où elle ne connaît personne et n’a jamais mis les pieds. Recrutée comme postdoctorante, elle apprend l’hiver, le québécois et le maniement d’une motoneige. Loin de tout et par -20 °C, elle suit son équipier qui piste les coyotes qui traquent les cerfs. L’année se termine, elle décide de rester, se fait embaucher dans le privé, supervise l’effarouchement d’oies blanches, rédige des rapports sur la chasse et le piégeage en territoire autochtone, identifie les obstacles au déplacement des ours, se fait d’autres amis.
En 1994, l’année où les loups sont de retour en France, Marie-Lazarine Poulle fait de même. Cinq années durant, elle rend compte de leur progression sur l’arc alpin. En 2000, elle lâche l’affaire, lassée des conflits incessants entre « pro » et « anti » retour de la bête. Une station de terrain sur le comportement des animaux sauvages vient d’être créée dans les Ardennes. Elle la rejoint et s’intègre à l’équipe. La région et ses habitants lui plaisent. Elle y reste et passe son habilitation à diriger des recherches. Depuis, au milieu des arbres et des bêtes sauvages, elle forme de jeunes chercheurs à l’étude du comportement des renards, chats et autres carnivores.
Marie-Lazarine Poulle n’est donc pas devenue gardienne de zoo, aventurière, exploratrice ou navigatrice, n’a pas fait le tour du monde ni traversé l’Amazonie, mais elle a voyagé, découvert un peu le monde. Au début, avec parents ou amis, en France et à l’étranger, souvent en Europe. Par la suite, plutôt à l’écart des routes touristiques, à l’occasion de missions de terrain en Chine, Biélorussie, Grèce ou Roumanie. Partout, les soirs de retour du terrain, elle n’a pu s’empêcher de consigner par écrit les lieux et choses vues, les conversations entendues, les rencontres et émotions. Au retour de voyage, avec la même obstination régulière, elle a rangé carnets de notes et courriers avec d’autres écrits jamais lus ni relus. Pourtant, un jour, elle s’est décidée à passer de l’observation à la narration, à oser affronter la critique, aller au bout d’un projet d’écriture et le mettre en forme. Elle espère désormais pouvoir continuer à raconter les déboires et aléas de la communication entre humains confrontés aux animaux sauvages, son inépuisable source d’inspiration et d’amusement !
Enseignante en lycée et à l’université, elle est très engagée dans la promotion de la lecture et de l’écriture. Elle pilote plusieurs projets d’écriture collaborative, visant à faire écrire les enfants, dans le but de réaliser un livre et de le faire éditer.
Vous pouvez la retrouver au-travers d’un article aux Éditions du Panthéon
Noémie Monnier, éditrice, rédactrice en chef, autrice
De 8 à 12 ans, Noémie a énormément lu. Des recueils de mythes et légendes, des romans et des BD à la pelle. Depuis cette époque, elle a un petit superpouvoir bizarre : elle devient complètement sourde quand elle a un livre dans les mains, ce qui amuse beaucoup son entourage. Après avoir travaillé dans plusieurs maisons d‘édition, Noémie a créé la sienne pour porter Baïka. Elle est une des autrices des Contes de Baïka(Éditions des Éléphants).
Philippe Couteau, dit « Bilout ». Né en 1959, ancien ostréiculteur habitant au Château-d’Oleron. Depuis le début des années 80, cet amateur de bons mots, disciple de Devos et de Bobby Lapointe, se reconvertit comme conteur-comédien-humoriste-scénariste. Sous sa plume et son jeu, tous les petits travers de ses contemporains se retrouvent caricaturés sans méchanceté, avec toujours beaucoup d’humour.
Ludovic Nadeau, dit « Ludo ». Né en 1959, ancien marin-pêcheur habitant à Saint-Georges-d’Oleron. Artiste-peintre-illustrateur, ce passionné depuis l’enfance, qui a déjà plusieurs publications à son actif, met ici son « Galop’chenaux », marin grincheux bien connu localement, au service du scénario de Bilout, tout en menant parallèlement sa carrière de peintre dans sa cabane sur le port de Saint-Trojan.
Dominique Le Brun est un écrivain et journaliste, né en 1954.
Après une maîtrise en droit acquise à l’université de Bretagne Occidentale et une orientation vers le métier d’avocat à Brest, en 1975, il décide de voyager pour son plaisir avant de donner à sa vie une orientation professionnelle définitive.
Pratiquant la voile depuis son enfance, Dominique Le Brun est devenu skipper et convoyeur de yachts et de bateaux de plaisance. Il crée sa propre structure professionnelle en accompagnant des propriétaires et locataires de bateaux sur toutes les côtes d’Europe.
Dans les premiers jours d’avril 1977, convoyant un voilier de huit mètres de type Poker Jeanneaua entre Majorque et Port-Vendres, il affronte la tempête qui provoquera plusieurs naufrages dans le golfe du Lion et la rade de Marseille. Avec un seul équipier sur un bateau sans moteur, il évite de peu le naufrage, ce qui l’amène à proposer son témoignage au magazine « Neptune Nautisme », qui le publie dans son n°167 du mois de juin 1977. Ce magazine lui propose alors de devenir reporter en apprenant le métier en tant qu’autodidacte.
Le statut de journaliste ainsi acquis l’amène à effectuer son service national dans le journal hebdomadaire Cols Bleus de la Marine nationale. De retour à la vie civile en 1979, Dominique Le Brun partage ses activités entre des reportages réalisés comme journaliste indépendant pour la presse magazine et l’édition de livres consacrés au nautisme et aux voyages.
Depuis l’année 2000, il se spécialise dans les anthologies et les essais consacrés à l’histoire maritime, principalement aux éditions Omnibus.
Il a dirigé des ouvrages collectifs comme des encyclopédies destinées au grand public (France-Loisirs) et des guides touristiques à large diffusion (Atlas V.P.C.). Dominique Le Brun est aussi l’auteur d’un premier roman « Quai de la douane », publié aux éditions Sud-Ouest – Le Télégramme , 2013.
Dominique Le Brun a été secrétaire général de la S.G.D.L. de décembre 2008 à juin 2014, et vice-président aux affaires sociales de la S.G.D.L. jusqu’à juin 2017. Il est également administrateur de la Sofia (Société française des intérêts des auteurs de l’écrit), ainsi que du RAAP (Régime des artistes auteurs professionnels). Depuis janvier 2018, il a rejoint le corps des Écrivains de Marine et été reçu Invité permanent de l’Académie de Marine.
Source Babelio
BIBLIOGRAPHIE
Plus de deux cents ouvrages signés, notamment des albums illustrés, encyclopédies, guides touristiques, anthologies, essais historiques, et monographies liés à l’univers maritime.
Direction d’encyclopédies destinées au grand public et de guides touristiques à large diffusion.
Rédaction de nombreux articles et essais sur l’histoire maritime, la navigation, et les régions polaires.
Ouvrages et publications principales :
2013 : Quai de la Douane (roman, Éditions Sud-Ouest – Le Télégramme)
2014 : 1 000 idées de voyages sur l’eau (guide, éditions Prima)
Jacky Jousson est illustrateur, il pratique l’ illustration traditionnelle et infographique pour l’édition, la presse et la publicité,membre de la Société Française d’illustration Botanique. Il est l’auteur de nombreux ouvrages relatifs aux plantes mais aussi de livres pour enfants.
BIBLIOGRAPHIE
Les plantes du chaos. Et si les pestes végétales étaient des alliées ?
Le chemin des herbes. Du Midi à l’Atlantique, identifier et utiliser 80 plantes sauvages médicinales, alimentaires, tinctorialesThierry Thévenin, Cédric Perraudeau, Jacky Jousson Louisa Jones (Préfacier)ULMER PARU LE : 04/04/2019
Olivier Ginestet est né à Saint-Martin-d’Hères, dans la banlieue de Grenoble, le 6 juillet 1977. Dès le mois de septembre suivant, ses parents déménagent à Royan. Il y vit jusqu’à 25 ans avant de s’installer à La Rochelle.
À 16 ans, il quitte l’école pour entrer dans la vie active. Victime d’un accident de moto, il est hospitalisé plusieurs semaines et découvre les plaisirs de la lecture au cours de sa longue rééducation. Jeune homme engagé, il s’intéresse d’abord aux documentaires historiques et politiques.
Sa nouvelle passion l’encourage à reprendre des études. Il passe l’équivalent du baccalauréat grâce à des cours par correspondance puis enchaîne un DEUG, une licence et un master d’histoire contemporaine. Étudiant salarié, il occupe des emplois précaires avant de devenir bibliothécaire du conservatoire de musique et de danse de La Rochelle en 2004.
En 2006, il publie son premier livre, une biographie consacrée à Emile Combes, l’un des pères de la Séparation des Eglises et de l’Etat en France. Ce premier ouvrage est qualifié par Vincent Peillon, ancien ministre de l’Education nationale, de « joli et vif petit livre ». Les éditions La Geste lui commandent ensuite un ouvrage sur le précurseur de l’écologie urbaine, Michel Crépeau.
En 2014, il participe à l’ouvrage dirigé par Olivier Lebleu, « Maires courage de La Rochelle », dont les droits d’auteur sont reversés à la municipalité de La Rochelle, geste symbolique après l’incendie de l’Hôtel de ville.
En 2010, Olivier Ginestet écrit un conte pour enfants, « Lucas et la forêt des loups ». Mis en musique par Laurent Jacquier, le conte est créé par Jean-Louis Foulquier et l’Orchestre d’Harmonie de la Ville de La Rochelle en 2012. Depuis, « Lucas et la forêt des loups » est régulièrement joué par d’autres orchestres, comme en 2015 par la Philhar de Nantes.
Le succès de cette expérience l’encourage à écrire d’autres contes : « Le Monde de Lucas Zomb » en 2014, et « Alice l’étrangère » en 2018.
Olivier Ginestet est également l’auteur des romans « Le Pont » et « Un Couple ». Ces livres évoquent deux histoires différentes mais possèdent de nombreux points communs. Les prénoms des personnages principaux (Lucas et Sandrine), la ville de La Rochelle comme toile de fond, un héros désabusé, l’addiction à l’alcool, l’importance des livres et de la musique ou encore le rejet de l’autorité religieuse sont des thèmes récurrents dans les deux romans.
En 2016, Olivier Ginestet crée les éditions Amok, dont le nom référence au roman court de Stefan Zweig, Amok ou le fou de Malaisie. Maison d’édition indépendante spécialisée dans la publication de textes courts, Amok publie Olivier Lebleu, Isabelle Flamand, François Varay, Jean-Paul Rigaud, Jacques Buisson, Aileen L. Munroe, Aymeric du Riez et Lee-Ann d’Alexandry. Amok est également connu pour avoir publié un recueil de textes inédits de Joseph Kessel sur la Première Guerre mondiale, repris par Gallimard dans la collection Folio en 2018.
BIBLIOGRAPHIE
Emile Combes, La Geste, 2006
Michel Crépeau, préface Vincent Peillon, La Geste, 2008
Lucas et la forêt des loups, conte pour enfants, musique Laurent Jacquier, création Jean-Louis Foulquier, OHVLR, 2012
Le Maire novateur, in Maires courage de La Rochelle (dir. Olivier Lebleu), Le Croît vif, 2014
Rochelle, in Ces Charentes auxquelles on s’attache (collectif), Le Croît vif, 2014
Le Monde de Lucas Zomb, conte pour enfants, création Conservatoire de La Rochelle, 2014
Le Pont, Amok, 2017 (première édition 2014)
Un Couple, Amok, 2017
Alice l’étrangère, conte pour enfants, création C d’Accord sous le nom Etrange étrangère, 2018