Passionnée par mon travail, les rencontres, le hasard de la vie, je suis riche d’une double formation (graphisme et d’architecture d’intérieure), ce qui constitue ma spécificité. J’aime à dire que je suis « graphiste pour l’espace ». Durant toutes ces années, je n’ai jamais cessé de dessiner. Je regarde ce que l’on ne voit plus. Je préserve ce qui est voué à disparaître. Je dessine pour témoigner. La poésie de l’ordinaire. Souhaitant retransmettre ce que j’ai eu la chance d’apprendre, j’enseigne dans des écoles supérieures et j’anime – parfois – des stages de dessin en voyage. En 2014, je publiais l’ouvrage « De baraque en baraque » (éd. la ville brûle), cinq fois primés. En 2018 est paru « Dans son jus – voyage sur les zincs » avec Patrick Bard aux Éditions Élytis, lui aussi primé par le Prix du Public à Clermont-Ferrand en 2016. Et en 2020, « 2054, voyage en transition » toujours aux éditions Élytis et « Je ne m’arrête jamais » aux éditions Sous la glycine.
Directeur de recherche à la Fondation nationale des sciences politiques depuis 2008, Romain Bertrand est diplômé de l’institut d’études politiques de Bordeaux (1996) et a obtenu son doctorat de sciences politiques à Sciences Po Paris en 2000. Sa thèse portait sur les trajectoires d’entrée en politique de membres de l’aristocratie javanaise en Insulinde coloniale (Indonésie néerlandaise) des années 1880 aux années 1930. Il a rejoint le CERI en 2001.
Il a fait partie des comités de rédaction des revues Critique internationale, Genèses et Raisons politiques. Il est actuellement membre du comité de rédaction de la revue Annales. Histoire, sciences sociales, ainsi que des comités de lecture des revues Politix. Revue des sciences sociales du politique et Moussons. Recherche en sciences humaines sur l’Asie du Sud-Est.
De 2009 à 2012, il a codirigé à Sciences Po, avec Stéphane van Damme (Centre d’histoire de Sciences Po), le séminaire de recherche « L’épreuve des Indes. Les fabriques impériales de la modernité », qui traitait de l’historiographie de la construction et de la circulation des savoirs en situations de « rencontre impériale3 ».
Il est aujourd’hui l’un des représentants, en France, du courant historiographique dit de l’« histoire connectée », qui se donne pour tâche d’écrire une histoire plus équitable des situations de contact entre Européens et Asiatiques à l’époque moderne.
BIBLIOGRAPHIE
Qui a fait le tour de quoi ? L’affaire Magellan, Verdier, 2020.
L’exploration du monde. Une autre histoire des Grandes Découvertes (dir.), Paris, coll. L’Univers historique, Seuil, 2019.
Le Détail du monde. L’art perdu de la description de la nature, Paris, coll. L’Univers historique, Seuil, 2019.
Colonisation: une autre histoire, Paris, La Documentation Française, coll. La Documentation photographique, 2016.
Le Long Remords de la Conquête. Manille-Mexico-Madrid: l’affaire Diego de Ávila (1577-1580), Paris, Seuil, 2015.
Cultures d’empire. Échanges et affrontements culturels en situation coloniale (dir., avec Hélène Blais et Emmanuelle Sibeud), Paris, Karthala, 2015.
L’Histoire à parts égales. Récits d’une rencontre Orient-Occident (xvie – xviie siècles), Paris, Seuil, 2011 (réed. coll. Points Histoire, 2014).
Mémoires d’empire. La controverse autour du « fait colonial », Bellecombe-en-Bauges, Editions du Croquant, 2006.
État colonial, noblesse et nationalisme à Java : la Tradition parfaite (xviie – xxe siècles), Paris, Karthala, 2005.
Indonésie, la démocratie invisible. Violence, magie et politique à Java, Paris, Karthala, 2002.
Cultures of Voting. The Hidden History of the Secret Ballot (dir. avec Jean-Louis Briquet et Peter Pels), Londres, Hurst, 2007.
Dossiers « Pèlerinages politiques » (Politix, 20 (78), 2007), « L’État colonial » (dir. avec Emmanuelle Saada, Politix, 17 (66), 2004) et « Anthropologies du sujet politique » (Raisons politiques, 1 (4), 2000).
Ethnographe engagé de renommée internationale, fondateur en 1988 d’Icra International, du Fonds mondial pour la sauvegarde des cultures autochtones en 1993 et de la fondation Anako , Patrick Bernard se consacre depuis près de quarante ans aux peuples de tradition orale les plus menacés.Il est à l’origine d’un collectif d’associations qui a permis l’attribution du prix Nobel de la paix 1992 à Rigoberta Menchú Tum.
Il est l’auteur d’une quinzaine de livres, le réalisateur et le producteur de plusieurs séries télévisées qui comptent à ce jour une cinquantaine de films de télévision diffusés sur les chaînes de France Télévisions et du monde entier comme France 5, Arte, Discovery Channel ou National Geographic. Il est également le fondateur des sociétés d’édition et de production Anako.
LES OUBLIÉS DU GRAND RIFT -Soudan – Ethiopie – Kenya – Tanzanie
MONGOLIE -Les Fils du vent
PEUPLES D’INDOCHINE -Par plaines et montagnes-
THAÏLANDE -Un autre regard-
TRIBUS EN SURSIS
QU’EST-CE QU’ANAKO
La Fondation Anako œuvre activement à la constitution et à la sauvegardes des mémoires audiovisuelles des derniers peuples et cultures autochtones de tradition orale (derniers chasseurs-cueilleurs itinérants, peuples d’éleveurs nomades, dernières sociétés agricoles de tradition orale, ethnies minoritaires et premières nations).
Les peuples racines, dont les plus isolés ont su préserver un lien très fort à la nature, voient aujourd’hui leurs modes de vie bouleversés, leurs spiritualités animistes et leurs riches cultures de tradition orale menacées d’une rapide extinction.
La Fondation Anako soutient des programmes de terrain aux quatre coins du monde qui permettent aux communautés autochtones de se réapproprier leur image et d’apprendre à utiliser les outils audiovisuels pour écrire elle-même ce livre d’histoire dont elles avaient jusqu’ici été privées en enregistrant elles mêmes la paroles des anciens ou en filmant pour les générations à venir leurs rituels les plus importants.
Outre ses programmes de terrain, la Fondation recense, collecte, numérise et assure la conservation d’enregistrements, d’écrits et d’images réalisés par les pionniers de l’exploration ethnographique dans les années au milieu et dans la deuxième moitié du XXème siècle. Ces images et ces sons extrêmement précieux témoignent de cultures et de modes de vie aujourd’hui disparu et peuvent ainsi venir compléter le travail de mémoire initié par les communautés autochtones et par les dernières sociétés tribales.
Comment est née cette fondation : quel a été l’élément déclencheur ?
La fondation est née en 2010 suite à ma rencontre avec le chef Yawalapiti Aritana de la région du Haut-Xingu au Brésil. Aux côtés du chef Raoni, il a œuvré contre la déforestation et pour le respect des peuples amérindiens. Il est malheureusement décédé il y a peu.
Lorsque j’étais dans son village en 2010, il m’a demandé d’apprendre à un groupe d’une dizaine de jeunes à filmer et de leur laisser du matériel pour qu’ils puissent enregistrer un rituel fondateur : le Kuarup. Il s’agit d’une cérémonie de lever de deuil réalisée un an après le décès d’un individu, permettant à son âme d’être libérée.
Ce projet a merveilleusement bien marché. Les jeunes ont fait un travail extraordinaire qui a été diffusé par les chaînes de télévision nationale. C’est ce qui nous a donné l’envie de mener des projets similaires à travers le monde.
Les sentiers et les routes d’Abyssinie et de l’Ethiopie actuelle parcourent des vallées et des montagnes où les grandes civilisations plongent leurs racines les plus profondes. Patrick BERNARD et l’équipe ANAKO nous entraînent sur les pistes de nos origines à la découverte de ce pays, véritable sanctuaire de l’Humanité et de ses peuples fascinants. En mettant nos pas dans les pas, d’Arthur Rimbaud, l’homme aux semelles de vent, à travers le quotidien des familles, en parcourant des paysages et des sites à couper le souffle, Patrick Bernard nous invite à découvrir la riche culture des peuples des montagnes sur les sentiers des grands royaumes d’Abyssinie comme sur les pistes du sud à la rencontre des tribus les plus reculées et de leurs étonnants rites de passage… Un voyage fascinant sur la piste de nos origines.
Azouz Begag, né à Lyon , le 05/02/1957, est un homme politique, écrivain, diplomate et chercheur français en économie et sociologie.
De nationalité algérienne, en 1987, il demande la nationalité française qu’il obtient en 1989.
Il obtient un doctorat en économie à l’université Lyon 2 sur le thème « L’Immigré et sa ville ». Il combine ensuite des fonctions de chercheur au CNRS et à la Maison des sciences sociales et humaines de Lyon depuis 1980, et d’enseignant à l’École centrale de Lyon.
Du 2 juin 2005 au 5 avril 2007, il est ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Promotion de l’égalité des chances, dans le gouvernement Dominique de Villepin. Fonction qu’il quitte afin de prendre une part active dans la campagne présidentielle de François Bayrou. Il perd les législatives de 2007 et les Régionales de 2010 avec un score de 4% en Rhône-Alpes.
En octobre 2007, Azouz Begag est le président du 18e Festival international de géographie (FIG) de Saint-Dié-des-Vosges.
Depuis le mois de septembre 2008, il est professeur invité à l’Université de Californie à Los Angeles. Il est chargé de recherche du CNRS.
De 2013 à 2016, Azouz Begag occupe à l’ambassade de France au Portugal le poste de conseiller culturel et de coopération.
Il est l’auteur de plus de vingt livres, dont plusieurs romans s’inspirant de son enfance comme « Le Gone du Chaâba » (1986) ou encore l’hommage rendu à son père dans le livre « Le Marteau pique-cœur » (2004).
Il est aussi parolier de chansons et le scénariste du film « Camping à la ferme » (2005) où il expose sa vision d’une France multi-ethnique.
Source Babelio
Bibliographie
Romans :
L’arbre ou la maison, Éditions Julliard2021. Prix « Albert Bichot » 2021.
Les Chiens aussi, (Seuil, Collection Virgule, 1995)
L’Ilet aux vents, (Seuil, Collection Virgule, 1992)
Béni ou le Paradis privé, (Seuil, Collection Virgule, 1989)
Le Gone du Chaâba, (Seuil, Collection Virgule, 1986, Points Seuil, 2005)
Pour la jeunesse :
Un train pour chez nous : CM1 (Magnard, 2006)
L’île des gens d’ici (Albin Michel, 2006)
Le théorème de Mamadou, Ill. Jean Claverie (Seuil 2002)
Ma maman est devenue une étoile (La Joie de Lire, (1996)
Quand on est mort, c’est pour toute la vie (Gallimard, 1995)
Mona ou le bateau-livre (Chardon Bleu, 1994)
Une semaine de vacances à Cap maudit (Seuil, Collection Petits Points, 1993)
Le Temps des villages (La Joie de Lire, 1993)
Les Tireurs d’étoiles, (Seuil, Collection Petits Points, 1993)
Jordi et le rayon perdu (La Joie de Lire, 1992)
La Force du berger (La Joie de Lire, 1991)
Les Voleurs d’écriture (Seuil, Collection Petit Point, 1990)
Présentation de L’arbre ou la maison
Après des années d’absence et la mort de leur mère, deux frères lyonnais, Azouz l’écrivain et Samy l’arboriculteur, binationaux franco-algériens, décident de rentrer quelques jours à Sétif, le temps de nettoyer les tombes de leurs parents et de vérifier l’état de la maison familiale. Tandis que Samy bougonne à l’idée de remettre les pieds dans cette ville où il n’a plus de repères, Azouz est impatient d’assister à la révolution démocratique qui secoue le pays. Par-dessus tout, il espère retrouver Ryme, la femme qu’il aime depuis toujours, son cordon ombilical avec la terre de ses ancêtres. Mais à Sétif, Samy et Azouz ne reconnaissent plus rien, et aux yeux des locaux, ils sont devenus des étrangers, des bi. Quant à Ryme, l’amour de la liberté lui a donné des ailes, comme à son peuple. L’aura-t-elle attendu ? Il n’y a que le bel arbre planté par leur père devant la maison, un demi-siècle plus tôt, qui n’a pas changé de place. Mais il a tellement grandi que ses racines en menacent les fondations. Les deux frères se retrouvent ainsi face à un dilemme : garder l’arbre ou la maison.
Dans ce roman pétri de tendresse et d’humanité, Azouz Begag confronte, avec un irrésistible sens de l’humour, la nostalgie de l’enfance à la réalité d’un pays en pleine effervescence, résolument tourné vers l’avenir.
Dessinatrice autodidacte , Sylvie Bargain a découvert depuis quelques années le bonheur intense que provoquent l’action de dessiner. Entre dessins, croquis sur le vif, carnets de voyage, carnets du quotidien, le crayon est finalement le prolongement du regard. Des carnets de voyage aux carnets des îles et jusqu’aux carnets de vie, tout est bon à croquer, Voyager, c’est pour Sylvie, aller vers l’autre et partager un moment de vie… Dessiner attire les gens vers vous, comme si le carnet et les crayons étaient une « arme de paix et de dialogue » et que tout cela n’est peut-être que prétexte à la rencontre ! Elle reproduit ses petits carnets accordéon miniatures dans des boîtes, ce sont ses « iles en boîte ». Correspondante de la communauté Urban Sketchers France, la dessinatrice a co-organisé la rencontre nationale USK France qui a eu lieu du 2 au 5 juin 2017 à Lorient.
Ingénieure en constructions hydraulique, Caroline a travaillé sur divers chantiers à travers le monde: Gabon, Pakistan, France, Québec, Equateur, Ouganda… Elle est membre de la Société Française des Grands Barrages.
Humanitaire : Caroline a travaillé avec le CICR (Comité International de la Croix Rouge) au Soudan du Sud en 2011. Elle a enseigné 2 hivers dans l’Himalaya au Zanskar et est présidente de l’association THIGSPA afin d’aider la nonnerie de Tungri au Zanskar (école, solaire, réservoir d’eau…). Elle a été membre du comité de développement de RBM (Rencontres au Bout du Monde) pour le Zanskar.
Voyageuse : Caroline est membre de la Société des Explorateurs. Elle a traversé l’Asie au fil de l’eau, seule durant 2 années, avec âne, chevaux, chameau, bicyclette indienne…
Auteure de récits et collectifs :
« Soifs d’Orient » et « *Méandres d’Asie » racontent ses pérégrinations à travers l’Asie (Ed. Phébus 2008) – Prix Thomas Allix de la Société de Géographie, prix René Caillé, Toison d’or du livre d’aventure
« Eclats de Cristal » relate son année en forêt vierge gabonaise sur un chantier de barrage (Ed. Phébus 2011)
« Le Sourire d’Addis » et « Voyageuses » sont 2 collectifs (Ed. Livres du Monde)
Réalisatrice de documentaires :
« *Semeuses de Joie », multi-primé, ce film raconte son histoire d’amitié avec des nonnes bouddhiste du Zanskar et leur voyage à travers toute l’Inde (France 5 et Ushuaïa TV)
« *Ouganda, aux Sources du Nil » coréalisé durant son année ougandaise avec Emmanuel Armand est une découverte de cette perle d’Afrique. (Connaissance du Monde, Ushuaïa TV en discussion)
Photographe : son travail N&B en Asie et au Zanskar a notamment été exposé aux Sentiers de la Photographie aux côtés de Vincent Munier, Frédéric Lemalet et Matthieu Ricard en 2018 (70 000 visiteurs). Travail également exposé aux Rencontres photographiques des 3 pays à Huningue, à Evian et Strasbourg et à de nombreux autres occasions et festivals. De l’Ouganda, Caroline est revenue avec une série de portraits N&B des ouvriers qui rend hommage à ces hommes de l’ombre.
REALISATION, film documentaire.
France 5, Ushuaïa TV :
Semeuses de Joie, de l’Himalaya aux Andamans (2015)
Prix Coup de Cœur au Grand Bivouac d’Albertville
Prix Ushuaïa TV au festival international du film d’aventure de Val D’Isère
Prix du public au festival International du Film de Montagne d’Autrans
Grand prix du public au festival Regard d’Altitude
Grand prix du jury au festival Retours du Monde
Grand prix du jury au festival d’aventure du Maroc
Diable d’or au festival du film de montagne des Diablerets
Prix du public au festival d’aventure de Lons le Saunier
Prix Coup de Cœur du FODACIM
Connaissance du Monde (+ Ushuaïa TV en discussion):
En ce 29 février 2016, le jury a procédé à la désignation des 3 nouvelles lauréates du concours 2016.
Les gagnants sont les suivants :
– 1er prix: Madame Véronique VIALA pour la nouvelle : « Les réparateurs de chagrin »;
– 2ème prix : Madame Solène AYANGMA pour la nouvelle : » La luciole »
– 3ème prix : Monsieur Gabriel HUGUIN pour la nouvelle : » Léo »
Chacun de ces gagnants sera averti personnellement de ces résultats et, conformément au règlement du concours, sera invité à participer à la remise des prix fixée le samedi 12 mars prochain à Thénac – ou à désigner un représentant.
Le 3ème prix ( livre offert par le libraire du salon) fera l’objet d’un envoi postal.
L’Association « L’Ecriture prend le large » organise un concours de dessin en vue de réaliser un carnet de quatre « Timbramoi » . Le thème du concours : « Dessine moi un jardin extraordinaire » . Ce concours est ouvert jusqu’au 1 février 2016. Aucun dessin ne sera accepté après cette date .