Massif du Khan-Khöökhi – Uvs (Mongolie)
Année 2004
© Laurent Barroo
Biographie
Ayant décidé d’interrompre sa maîtrise sur les enceintes urbaines de l’Antiquité tardive en Gaule romaine, il occupe ensuite divers emplois pour rassembler les fonds nécessaires au voyage à travers la Mongolie qu’il projette.
D’avril à octobre 2001, en compagnie de Laurent Barroo, son ami d’enfance, Marc Alaux parcourt à pied les principaux écosystèmes du plateau mongol : steppes, Gobi, khangai.
Une traversée d’est en ouest qui lui fait découvrir sur 2 300 kilomètres la langue et les mœurs de l’ethnie majoritaire khalkha. De février à avril 2003, il chemine seul sur le versant occidental du massif du Khentii, de la frontière bouriate à Oulan-Bator, où il séjourne aussi.
En 2006, avec son épouse Stéphanie, Marc Alaux s’accorde trois mois pour marcher depuis Oulan-Bator jusqu’au lieu de naissance de Gengis Khan à travers la steppe et la taïga de la région sacrée des Trois Rivières, dans les monts du Khentii.
En 2007, il rédige les notes historiques et ethnographiques du Voyage en Mongolie et au pays des Tangoutes (1870-1873) de Nikolaï Prjevalski et publie, toujours chez Transboréal, un récit de voyage, Sous les yourtes de Mongolie.
Bibliographie
ZOOM sur Une yourte sinon rien, Nouvelles de Mongolie
Certains voient la vie défiler devant eux. D’autres la prennent à bras-le-corps. C’est la volonté des héros de ces vingt et une nouvelles ancrées en Mongolie. Ils sont nomades, moines, soldats, amants, voleurs, clochards, artistes ou voyageurs, ils vivent à Oulan-Bator, dans le désert de Gobi ou à l’ombre des pics de l’Altaï. Ces petites gens sont à la fois les damnés et le peuple saint des steppes. Pour eux, le destin obéit à des lois qui les dépassent, mais ils s’accrochent de toutes leurs forces à l’existence, jusqu’à la victoire ou l’échec. Et ces textes nous rappellent, souvent avec humour, que vivre c’est agir pour chercher l’énergie salvatrice…
Éditions Transboréal – Nov 2022
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