Professionnel de l’audiovisuel il aime les mots, les images et le jazz. Tous ces éléments se retrouvent dans ces très réussis romans policiers. Il entretient aussi une passion pour la Saintonge qu’il connait si bien et qui est présente dans la plupart de ses livres.
« Saintes frayeurs » Éditions les Indes Savantes
La jeune et jolie Suzanne, ce matin-là, ne se présente pas au garage Simca de Saintes où elle est secrétaire-comptable. Elle a disparu. Toute la journée, ses proches la cherchent en ville et au-delà. Sans plus de succès que la police ! Un promeneur la découvrira, le lendemain matin, à plus d’un kilomètre de chez elle, dans « un coin de verdure où chante une rivière ». Assassinée.
Jalonnée de témoignages contradictoires, de dénonciations calomnieuses, de suspects potentiels rapidement mis hors de cause, une longue et tortueuse enquête commence. Elle expose sous une lumière crue, les grandeurs et les faiblesses d’une communauté provinciale au début des années soixante. Neuf mois plus tard, un étudiant à l’école d’agriculture est arrêté. Il avoue, puis se rétracte. Pendant des mois, le juge d’instruction, assisté d’experts, va tenter de prouver la culpabilité du jeune homme en cernant au plus près sa personnalité complexe. François Leduc est un voleur, il ne le nie pas, mais est-il celui que la presse a surnommé « L’assassin de la pleine lune » ? C’est à cette question que la cour d’assises de Saintes devra répondre trois ans après le meurtre.
Biographie ( source Babelio )
Photographe, réalisateur vidéo, animateur pendant dix ans d’une émission de jazz, créateur d’un site internet pour la défense du patrimoine local (http://www.breuillet.net/), ce Saintongeais de naissance a longtemps “sévi” dans le monde de l’audiovisuel.
En 1996, sans pour autant abandonner sa passion pour l’image, il “entrait en littérature” et publiait “Oh ! Marylou”, évocation nostalgique et tendre des années soixante. Ce premier roman était suivi par un conte fantastique fortement épicé (« La gabiroute »), une savoureuse saga familiale et villageoise (« Roméo et Scarlatine ») et, plus récemment, 2 polars bien déjantés (« Les amants du mort d’eau » et « Le jour de foire est arrivé »).
Il a publié, fin 2003, un recueil de nouvelles (« Les contes de l’entreprise ») prenant pour cible “l’univers impitoyable” du travail. Pour l’occasion, il créait les éditions de La Sermazelle qui allaient en 2006, rééditer ses anciens romans épuisés, et publier en 2007, un pastiche de science-fiction fortement inspiré par l’élection du “Grand Communicateur” (« La solitude du communicateur de fond »).
En 2008, dans un style radicalement différent, il concrétise une action de sauvegarde de la mémoire de son village en publiant un bel album intitulé « Se souvenir de Breuillet ». Continuant d’œuvrer pour le patrimoine saintongeais, il consacre un DVD au célèbre barde Goulebenéze grâce à un entretien avec Charly Grenon illustré de nombreux documents. Dans le même esprit, il participe en 2011 à un ouvrage collectif compilant dessins, contes, nouvelles, témoignages… souvent en patois, L’air du Pays.
Enfin, en 2013, Jacques-Edmond Machefert revient au roman noir avec « Royan Garden blues ». Et en 2016, un autre polar « Les anges de la Coubre »

