Parce que la musique s’adresse à l’humanité de manière universelle, en dehors de tous les blocages linguistiques et culturels, le festival de Thénac vous propose un concert de musiques andines.
Aujourd’hui ces musiques emblématiques des peuples de la Cordillère des Andes, associent parfaitement les civilisations millénaires aux racines africaines et européennes, mais aussi les dénonciations des dictatures et des atteintes aux libertés humaines.
Le groupe LAUTARO existe depuis 40 ans et associe des musiciens français et chiliens.
Aveugle depuis l’adolescence, Jean Pierre Brouillaud est devenu un très grand voyageur. Son parcours initiatique montre un homme qui a repoussé les limites de son handicap et transformé sa destinée.
» Je suis un aveugle , mais voyant, un voyageur immobile… »
Voici ce qu’il écrit :
À 13 ans, derrière une porte verte me fut révélée ma cécité. Je n’en voulais pas, j’ai fini par l’accepter, elle m’a fait grandir. Avant d’être un handicapé ou un Européen, je suis un homme, et un homme, quand il est enfin en paix avec lui-même, a, même s’il est aveugle, un regard d’aigle. Il voit et il a envie de transmettre le beau ; le beau, c’est le bien-être et le respect de tout ce qui est vivant. Le philosophe Charles Pépin écrit : « La beauté nous donne la force d’aimer ce qui est, en même temps que celle d’espérer ce qui pourrait être. «
Vous pourrez retrouver cet homme remarquable soit :
Lors d’une rencontre privilégiée sous la forme d’un petit-déjeuner autour d’une table avec moins de 12 personnes, pour des échanges en toute liberté ! Le 18 mars de 10h30 à 12h au Domaine des chais de Thénac . Places limitées, réservations très fortement conseillées au 05 46 92 68 04 .Frais du petit déjeuner 8 euros, à régler lors de l’inscription
Lors d’une projection du film » Deux hommes un regard » le dimanche 19 mars de 15h15 à 16h30 salle Hélène Neveur
« Je vis en Bretagne, dans le Pays de Redon, à proximité de Nantes, Rennes et Vannes. J’ai exercé des activités professionnelles dans l’enseignement et l’animation. Puis j’ai eu des responsabilités dans les collectivités locales et dans la formation professionnelle. Je me suis impliqué dans la vie associative.
Projet notable : j’ai créé puis coordonné la Rando Ouest-France de1990 à 1995, manifestation qui a compté jusqu’à 15000 randonneurs sur l’ensemble des circuits du Pays de Redon et à la fête finale.
La passion du conte et de l’écriture m’a accompagné toute ma vie. J’y consacre maintenant l’essentiel de mon temps.
CONTEUR
Je conte depuis de très nombreuses années. J’ai participé à des ateliers de conteurs et à différents stages.
Je m’attache à être tisseur de réseaux. J’ai contribué à la création de l’association « Les Conteurs du Golfe » (Pays de Vannes) dont j’ai été président plusieurs années.
J’ai récidivé par la création d’un atelier conte dans le Pays de Redon. Cet atelier est constitué en association : « Les Conteurs de la jolie Vilaine ».
BIOGRAPHE
Je suis titulaire d’un Diplôme des Histoires de Vie (Université de Nantes).
Outre les livres d’histoire de vie présentés par ailleurs sur ce site, j’ai écrit des poèmes, un récit de voyage, des nouvelles, de nombreux contes. J’ai participé à des ateliers d’écriture.
J’ai contribué avec « SINGULIERS COLLECTIFS, Histoires de vie en partage », à :
– Printemps 2016, « Climats Intérieurs, paroles d’habitants » : Témoignages et ressentis d’habitants « non spécialistes » sur le réchauffement climatique. Livre illustré des portraits des témoins.
– Automne 2016, « A livre ouvert – Militer et agir pour changer le regard sur la santé mentale » : 10 ans de témoignages des adhérents d’un Groupe d’Entraide Mutuelle. »
Peintre, auteure et illustratrice. Passionnée par la littérature jeunesse et la nature.
Lors de la troisième édition de la fête des Éditions Cœlacanthe en mars 2017, Edlihtam a reçu un Prix Spécial Jeunesse pour son magnifique album basé sur une comptine comorienne et les tissus des femmes de l’archipel.
Audrey Magos écrit et Haiko Takahashi dessine. Le couple de Chermignac écrit son premier livre
« Le monstrueux montre effrayant »
Source Éditions Fleurs Bleues
Un conte effrayant qui fait peur, pour les enfants pas grands et les adultes qui sont vieux. On y parle de ses peurs, d’intolérance (et de tolérance), d’acceptation de soi et d’amitié.
Le monstrueux monstre effrayant vit tout seul, sans personne, là-haut dans la montagne. Dans sa grotte, il fait noir, tout nuit, même qu’il n’y a pas de lumière, c’est dire qu’on n’y voit rien.
Le temps passe et s’écoule en toute quiétude, jusqu’au jour où le monstrueux monstre effrayant trouve, sur le nez d’un promeneur qu’il vient de dévorer, une paire de lunettes. Le monde devient alors lumineux, plein de couleurs nouvelles, de formes inattendues, mais surtout moins flou.
Après avoir recraché le promeneur, le monstrueux monstre effrayant se met en quête de ce drôle de casse-croûte qui s’est fait la malle, pas pour le remanger, mais pour le remercier.
Mais tout ne se passe pas comme prévu. Au bout de la route, pourtant, le grand amour qui fait des petits, et plein de casse-croûte en chaussures de randonnée…
Biographies
Source Éditions Fleurs Bleues
Vieille troglodyte au passé incertain, Audrey Magos divise son temps entre lecture, écriture, chasse et pêche.
C’est lors d’un atelier cueillette de champignons qu’elle rencontre Haïko. Du choc culturel nait l’envie de collaboration et, après plusieurs tentatives dormantes, leur premier né voit le jour sous une forme monstrueuse aux Editions Fleurs Bleues.
Haiko Takahashi est un illustrateur Belgo-japonais né le 20 avril 1981 à Marennes (FR).
Ayant démarré une carrière dans le social après un bref passage dans le monde de la prothèse dentaire, il se dirige ensuite vers une carrière de jardinier paysagiste.
Dans les années 2000 il travaille en tant que tatoueur et libraire. Ce n’est que depuis 2016 qu’il décide de se tourner vers le dessin tout en travaillant comme imprimeur offset. Après quelques projets d’expositions dans sa région natale et collaborations avec des groupes de musique pour lesquelles il réalise des visuels, Haiko Takahashi se tourne vers la bande dessinée. En 2019 il rencontre les scénaristes Mr. P et Saint Georges avec qui il collabore.
C’est en travaillant comme ouvrier agricole au sein d’un projet coopératif qu’il fait la rencontre d’Audrey Magos avec qui il travail sur plusieurs projets d’album.
Il vit aujourd’hui en Charente-Maritime, où il partage son temps entre le squash et le dessin.
Artiste éclectique, Sophie Salleron est conteuse, dessinatrice et poète. Elle écrit également des récits de vie. Son dernier ouvrage, Le Bien-Aimé, fait dialoguer ses poèmes et ses aquarelles. La mer, les îles, les bouts du monde… comptent parmi ses thèmes de prédilection. Dans l’univers de cette îlienne qui a grandi sur Oléron, la nature et l’humain sont indissociables.
Né dans le Poitou en 1972, Guillaume Reynard est illustrateur à Paris. Son travail est essentiellement fait de dessins figuratifs. Pour les maisons d’édition il réalise des albums jeunesse et des romans graphiques (Actes-Sud, Flammarion, Hachette…). Pour la presse quotidienne et magazine il illustre des reportages ou des articles thématiques (Libération, Télérama…). Enfin pour des agences de communication ou des institutions il fournit des images.
BIBLIOGRAPHIE
Comment on fait ça ? Actes Sud Junior 2020
Inventaire de la terre au ciel Actes Sud Junior 2016
Née à Vernon en 1964, Marie-Lazarine Poulle est d’abord une enfant passionnée d’animaux, de nature et de grands espaces. Elle se rêve gardienne de zoo ou aventurière, prévoit un tour du monde en voilier ou la traversée de l’Amazonie, admire Cousteau, Paul-Émile Victor et Jane Goodall. Dès l’âge de 10 ans, elle décide de se consacrer à l’étude du comportement animal. Les chats, chiens, dindons, oies, canards et chèvres de la maison où elle grandit en Provence deviennent ses premiers sujets d’étude. À 16 ans, il est temps de passer aux choses sérieuses. C’est l’été, les vacances, elle part en Lorraine offrir ses services de bénévole dans un centre de soins pour la faune sauvage. L’endroit est plein de chevelus militants amoureux de la nature, calés en belettes, buses, campagnols et autres. Elle s’y sent dans son élément, revient souvent, se fait des amis pour la vie. C’est désormais une certitude : elle vivra au milieu des arbres et des bêtes sauvages. « Passe ton bac d’abord ! » lui conseillent en chœur son père et sa conscience. Ils ont raison. Elle passe le bac, poursuit ses études à Paris, Marseille et Strasbourg. Elle obtient ainsi un DEUG de biologie, une licence et une maîtrise de neurosciences et effectue dix mois de stage de DEA sur le terrain, en Lorraine, pour étudier la prédation exercée par les renards. Pas question pour elle de s’arrêter en si bon chemin, elle reste en Lorraine pour conduire une thèse sur le comportement du goupil.
Bénéficiaire d’une allocation doctorale, Marie-Lazarine Poulle parcourt alors la campagne dans une vieille 4L, s’embourbe souvent, s’improvise trappeur pour capturer des renards et les suivre par radiopistage, les observe la nuit aux phares et, quatre ans plus tard, soutient une thèse sur leur comportement. Les années 1990 ont débuté, elle a 27 ans et s’envole pour le Québec où elle ne connaît personne et n’a jamais mis les pieds. Recrutée comme postdoctorante, elle apprend l’hiver, le québécois et le maniement d’une motoneige. Loin de tout et par -20 °C, elle suit son équipier qui piste les coyotes qui traquent les cerfs. L’année se termine, elle décide de rester, se fait embaucher dans le privé, supervise l’effarouchement d’oies blanches, rédige des rapports sur la chasse et le piégeage en territoire autochtone, identifie les obstacles au déplacement des ours, se fait d’autres amis.
En 1994, l’année où les loups sont de retour en France, Marie-Lazarine Poulle fait de même. Cinq années durant, elle rend compte de leur progression sur l’arc alpin. En 2000, elle lâche l’affaire, lassée des conflits incessants entre « pro » et « anti » retour de la bête. Une station de terrain sur le comportement des animaux sauvages vient d’être créée dans les Ardennes. Elle la rejoint et s’intègre à l’équipe. La région et ses habitants lui plaisent. Elle y reste et passe son habilitation à diriger des recherches. Depuis, au milieu des arbres et des bêtes sauvages, elle forme de jeunes chercheurs à l’étude du comportement des renards, chats et autres carnivores.
Marie-Lazarine Poulle n’est donc pas devenue gardienne de zoo, aventurière, exploratrice ou navigatrice, n’a pas fait le tour du monde ni traversé l’Amazonie, mais elle a voyagé, découvert un peu le monde. Au début, avec parents ou amis, en France et à l’étranger, souvent en Europe. Par la suite, plutôt à l’écart des routes touristiques, à l’occasion de missions de terrain en Chine, Biélorussie, Grèce ou Roumanie. Partout, les soirs de retour du terrain, elle n’a pu s’empêcher de consigner par écrit les lieux et choses vues, les conversations entendues, les rencontres et émotions. Au retour de voyage, avec la même obstination régulière, elle a rangé carnets de notes et courriers avec d’autres écrits jamais lus ni relus. Pourtant, un jour, elle s’est décidée à passer de l’observation à la narration, à oser affronter la critique, aller au bout d’un projet d’écriture et le mettre en forme. Elle espère désormais pouvoir continuer à raconter les déboires et aléas de la communication entre humains confrontés aux animaux sauvages, son inépuisable source d’inspiration et d’amusement !