Peintre et écrivain voyageur, il explore l’autre visage du monde : Inde, Chine et Cambodge. Il accompagne ses textes de magnifiques peintures à l’encre sépia. On retrouve ainsi sa philosophie du voyage et son empathie pour les peuples qu’il rencontre.
« Angkor, le sourire du temps » Éditions Akinomé
(source Kinomé)
Quand Simon débarque à Angkor, en 2013, il ne s’attend pas à une telle émotion. « Il est insensé qu’un pareil tas de gravats puisse rendre aussi heureux. »
Il découvre dans la cité hydraulique un « point d’équilibre parfait entre le spirituel et le sensuel ». Mais, il soupçonne aussi la civilisation angkorienne de nous tendre le miroir de notre propre époque. Aussi adresse-t-il à sa fille une poignante lettre ouverte : allons-nous saccager notre écosystème et nous effondrer comme s’effondra l’empire Khmer ?
Simon, quand il aime un lieu, y bâtit une histoire longue. Angkor est une passion française. Elle devient la sienne.
Il retourne plusieurs semaines à Angkor avec ses élèves, puis sa famille. Enfin, il y retourne encore avec son ami le poète Patrick Dufossé.
Quatre voyages où, dans sa quête inlassable d’un « voyage intégral », Simon dessine, peint, écrit, réinvente Angkor avec une totale liberté de ton.
Angkor, le sourire du temps est sans nul doute un livre de peintre. « Je veux revitaliser Angkor par la couleur », écrit-il. Il nous livre, sur des papiers végétaux, une vision éblouissante et inattendue des ruines khmères.
Amoureux comme Simon des arbres et des pierres, Patrick Dufossé enrichit de ses poèmes le feuillage du livre, conjuguant art, conscience écologique et poétique.
Bande annonce du livre
Biographie ( source wikipedia )
Jean-Yves Simon, dit Simon, né en 1961 en Bretagne, est un peintre, écrivain et voyageur français.
En 1974, à l’occasion d’un premier voyage familial en Algérie, il réalise ses premiers croquis aux côtés de son père.
En 1988, après un rapide passage à l’école des Beaux-Arts de Paris et des études de cinéma à l’Institut des hautes études cinématographiques, il entreprend un voyage au Portugal qui dure trois ans. Il rapporte sept carnets de voyage dont il fait, de retour en France, L’Appel du Bleu.
En 1984, 1991 et 1993, de longues marches dans le Tassili lui inspirent deux récits qui deviendront Saharas.
En 1995, il part en Inde pour faire, tel qu’il l’exprime lui-même, « le voyage des voyages ». De cette escapade de six mois, il rapporte trois cents dessins et de nombreuses notes. La vision à chaud du dessinateur et la narration à froid de l’écrivain donnent naissance à un nouveau carnet de voyage, Au Corps de l’Inde. Jacques Meunier dans le journal Le Monde, souligne « la naissance d’un écrivain-voyageur ».
Depuis, Simon continue de croquer à chaud les régions du monde qu’il traverse : le Sahara, l’Inde, la Chine.
En 2003, il fonde, avec une bande d’amis, l’association Les Carnettistes tribulants qui publie Banlieue Nomade (2005), Ce que j’aime en toi (2006), Vivre vieux ! (2009), Gratte-ciel et soupe de nouilles (2011), Paysannes (2013).
Il obtient, en 2009, le Grand Prix de la biennale du carnet de voyage de Clermont-Ferrand, avec Sahara, marche avec moi, coécrit avec le touareg Lakhdar Kellaoui.
En 2012 il s’installe en Chine.
Bibliographie

