Passionnée par mon travail, les rencontres, le hasard de la vie, je suis riche d’une double formation (graphisme et d’architecture d’intérieure), ce qui constitue ma spécificité. J’aime à dire que je suis « graphiste pour l’espace ». Durant toutes ces années, je n’ai jamais cessé de dessiner. Je regarde ce que l’on ne voit plus. Je préserve ce qui est voué à disparaître. Je dessine pour témoigner. La poésie de l’ordinaire. Souhaitant retransmettre ce que j’ai eu la chance d’apprendre, j’enseigne dans des écoles supérieures et j’anime – parfois – des stages de dessin en voyage. En 2014, je publiais l’ouvrage « De baraque en baraque » (éd. la ville brûle), cinq fois primés. En 2018 est paru « Dans son jus – voyage sur les zincs » avec Patrick Bard aux Éditions Élytis, lui aussi primé par le Prix du Public à Clermont-Ferrand en 2016. Et en 2020, « 2054, voyage en transition » toujours aux éditions Élytis et « Je ne m’arrête jamais » aux éditions Sous la glycine.
Azouz Begag, né à Lyon , le 05/02/1957, est un homme politique, écrivain, diplomate et chercheur français en économie et sociologie.
De nationalité algérienne, en 1987, il demande la nationalité française qu’il obtient en 1989.
Il obtient un doctorat en économie à l’université Lyon 2 sur le thème « L’Immigré et sa ville ». Il combine ensuite des fonctions de chercheur au CNRS et à la Maison des sciences sociales et humaines de Lyon depuis 1980, et d’enseignant à l’École centrale de Lyon.
Du 2 juin 2005 au 5 avril 2007, il est ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Promotion de l’égalité des chances, dans le gouvernement Dominique de Villepin. Fonction qu’il quitte afin de prendre une part active dans la campagne présidentielle de François Bayrou. Il perd les législatives de 2007 et les Régionales de 2010 avec un score de 4% en Rhône-Alpes.
En octobre 2007, Azouz Begag est le président du 18e Festival international de géographie (FIG) de Saint-Dié-des-Vosges.
Depuis le mois de septembre 2008, il est professeur invité à l’Université de Californie à Los Angeles. Il est chargé de recherche du CNRS.
De 2013 à 2016, Azouz Begag occupe à l’ambassade de France au Portugal le poste de conseiller culturel et de coopération.
Il est l’auteur de plus de vingt livres, dont plusieurs romans s’inspirant de son enfance comme « Le Gone du Chaâba » (1986) ou encore l’hommage rendu à son père dans le livre « Le Marteau pique-cœur » (2004).
Il est aussi parolier de chansons et le scénariste du film « Camping à la ferme » (2005) où il expose sa vision d’une France multi-ethnique.
Source Babelio
Bibliographie
Romans :
L’arbre ou la maison, Éditions Julliard2021. Prix « Albert Bichot » 2021.
Les Chiens aussi, (Seuil, Collection Virgule, 1995)
L’Ilet aux vents, (Seuil, Collection Virgule, 1992)
Béni ou le Paradis privé, (Seuil, Collection Virgule, 1989)
Le Gone du Chaâba, (Seuil, Collection Virgule, 1986, Points Seuil, 2005)
Pour la jeunesse :
Un train pour chez nous : CM1 (Magnard, 2006)
L’île des gens d’ici (Albin Michel, 2006)
Le théorème de Mamadou, Ill. Jean Claverie (Seuil 2002)
Ma maman est devenue une étoile (La Joie de Lire, (1996)
Quand on est mort, c’est pour toute la vie (Gallimard, 1995)
Mona ou le bateau-livre (Chardon Bleu, 1994)
Une semaine de vacances à Cap maudit (Seuil, Collection Petits Points, 1993)
Le Temps des villages (La Joie de Lire, 1993)
Les Tireurs d’étoiles, (Seuil, Collection Petits Points, 1993)
Jordi et le rayon perdu (La Joie de Lire, 1992)
La Force du berger (La Joie de Lire, 1991)
Les Voleurs d’écriture (Seuil, Collection Petit Point, 1990)
Présentation de L’arbre ou la maison
Après des années d’absence et la mort de leur mère, deux frères lyonnais, Azouz l’écrivain et Samy l’arboriculteur, binationaux franco-algériens, décident de rentrer quelques jours à Sétif, le temps de nettoyer les tombes de leurs parents et de vérifier l’état de la maison familiale. Tandis que Samy bougonne à l’idée de remettre les pieds dans cette ville où il n’a plus de repères, Azouz est impatient d’assister à la révolution démocratique qui secoue le pays. Par-dessus tout, il espère retrouver Ryme, la femme qu’il aime depuis toujours, son cordon ombilical avec la terre de ses ancêtres. Mais à Sétif, Samy et Azouz ne reconnaissent plus rien, et aux yeux des locaux, ils sont devenus des étrangers, des bi. Quant à Ryme, l’amour de la liberté lui a donné des ailes, comme à son peuple. L’aura-t-elle attendu ? Il n’y a que le bel arbre planté par leur père devant la maison, un demi-siècle plus tôt, qui n’a pas changé de place. Mais il a tellement grandi que ses racines en menacent les fondations. Les deux frères se retrouvent ainsi face à un dilemme : garder l’arbre ou la maison.
Dans ce roman pétri de tendresse et d’humanité, Azouz Begag confronte, avec un irrésistible sens de l’humour, la nostalgie de l’enfance à la réalité d’un pays en pleine effervescence, résolument tourné vers l’avenir.
Dessinatrice autodidacte , Sylvie Bargain a découvert depuis quelques années le bonheur intense que provoquent l’action de dessiner. Entre dessins, croquis sur le vif, carnets de voyage, carnets du quotidien, le crayon est finalement le prolongement du regard. Des carnets de voyage aux carnets des îles et jusqu’aux carnets de vie, tout est bon à croquer, Voyager, c’est pour Sylvie, aller vers l’autre et partager un moment de vie… Dessiner attire les gens vers vous, comme si le carnet et les crayons étaient une « arme de paix et de dialogue » et que tout cela n’est peut-être que prétexte à la rencontre ! Elle reproduit ses petits carnets accordéon miniatures dans des boîtes, ce sont ses « iles en boîte ». Correspondante de la communauté Urban Sketchers France, la dessinatrice a co-organisé la rencontre nationale USK France qui a eu lieu du 2 au 5 juin 2017 à Lorient.
Stéphane Dugast – crédit photo Astrid di Crollalanza
BIOGRAPHIE
Né le 16 mai 1974 Lieu de naissance : Nantes, Bretagne Lieu de résidence : Paris, France Formation : Journalisme, économie, mercatique & géopolitique Passions : Écritures, images & mondes de l’exploration
Depuis l’an 2000, Stéphane Dugast multiplie les enquêtes et les tournages sous toutes les latitudes avec un fort « tropisme » pour les océans, les terres sauvages mais également les mondes polaires et les immersions en tous genres. Des reportages et des tournages qui l’ont amené aussi bien à par exemple séjourner sur une île déserte (Clipperton) qu’à partager le quotidien des Inuits sur la banquise au Groenland ou à marcher dans le désert bercé par le chant des dunes … suite sur le site de Stéphane Dugast