BIOGRAPHIES
Source Transboréal
Léopoldine Desprez
C’est certainement de ses errances d’enfant qu’est né le goût de Léopoldine Desprez pour la géographie, qu’elle étudie jusqu’en 2009 et sa licence à Caen, loin des grands lacs du Minnesota, où elle a repassé son bac, et de la forêt finlandaise à hauteur d’Oulu, où elle séjourne en troisième année. En 2012, elle poursuit un master d’agroécologie entre Lyon, le sud d’Oslo et les ranchs du Montana.
En parallèle, Léopoldine Desprez se nourrit d’autres voyages. Une traversée des Alpes de Transylvanie à cheval, une expédition en bateau-stop dans les Caraïbes, des randonnées itinérantes en Scandinavie et en Amérique du Nord et, en 2019, la traversée des monts Célestes à cheval du sud du Kirghizistan au nord du Kazakhstan, accompagnée de sa benjamine Élise. C’est ainsi dans les Tian Shan que les deux sœurs prendront plaisir à se perdre durant plusieurs mois, accompagnées cette fois de trois chevaux kirghizes, de quelques cartes topographiques et d’une myriade de bonnes étoiles au-dessus de leurs têtes.
Tiraillée entre ce besoin de parcourir le monde, d’aller à la rencontre des personnes qui le peuplent et celui de s’ancrer dans la terre et de construire ici les changements qu’elle veut voir advenir, Léopoldine Desprez s’installe en 2022 comme éleveuse laitère dans le GAEC qu’elle a créé à L’Aigle, dans l’Orne, en association avec une paysanne-boulangère.
Élise Desprez
Caravansérail de Tash Rabat – Tian Shan (Kirghizistan)
Année 2019
© Léopoldine Desprez
Un premier voyage effectué seule en Australie lorsqu’elle a 16 ans fait éclore en Élise Desprez une curiosité de l’ailleurs, une furieuse envie de découverte et d’apprentissage auprès de celles et ceux qu’elle croise sur son chemin. Le bac en poche, elle se lance dans une traversée des Alpes de Transylvanie à cheval, accompagnée de sa grande sœur. Le nom de cette région, nichée au cœur de la Roumanie et bordée par les Carpates, signifie « au-delà des forêts » en latin. C’est aussi dans les mots qu’Élise aime deviner les prémices de futures aventures lointaines.
Élise Desprez poursuit ensuite des études de commerce international : bachelor à l’université anglaise de Hull en 2009, master à Kedge Business School à Bordeaux en 2011 et MBA à l’université Bimtech de New Delhi en 2012, sans oublier les stages en Espagne et en Nouvelle-Zélande. Ainsi, pendant près de cinq ans, elle connaît de longues périodes d’immersion dans d’autres cultures qui lui ont permis de rencontrer l’altérité.
Les études de commerce menant à tout à condition de savoir en sortir, Élise Desprez entame ensuite une carrière dans la solidarité. Solidarité locale en France, auprès de personnes en situation de handicap ou de jeunes éloignés de l’emploi par exemple, et solidarité internationale dans des projets de coopération avec différentes ONG, notamment dans le domaine de l’accès à la santé et à l’éducation en Tanzanie, ainsi qu’au Nicaragua et au Costa Rica.
C’est en 2019 qu’une fenêtre spatio-temporelle s’ouvre pour Élise Desprez et son aînée, toutes deux disponibles pour réaliser l’un de leurs rêves de jeunesse : celui d’aller à la rencontre de la culture nomade d’Asie centrale à cheval ; aussi se lancent-elles dans la traversée des Tian Shan kirghizes et kazakhes. Là aussi, l’étymologie laisse présager de belles aventures puisque ce toponyme centrasiatique signifie « monts célestes ». C’est là qu’elles prendront plaisir à se perdre durant plusieurs mois, accompagnées cette fois de trois chevaux kirghizes, de quelques cartes topographiques et d’une myriade de bonnes étoiles au-dessus de leurs têtes.
Depuis 2020, Élise Desprez est déléguée régionale Auvergne-Rhône-Alpes de JobIRL, qui œuvre à l’insertion professionnelle des jeunes éloignés de l’emploi.
BIBLIOGRAPHIE