Le festival 2020 nous mènera sur les
Routes du monde
Les 27/28/29 mars 2020
« Le soleil n’est jamais si beau que le jour où l’on se met en route »
Jean Giono
Les routes du monde nous permettent d’explorer l’ailleurs, le lointain, le différent, l’étrange. A parcourir les routes et les chemins, à traverser les océans ou à gravir les montagnes, nous devenons plus humains. Ces multiples routes portent en elles l’idée d’une humanité guidée par la curiosité, le dialogue, l’envie de construire et de comprendre. Prendre la route c’est se rapprocher de l’équilibre, refuser l’ignorance et les discriminations. C’est aussi garder les yeux ouverts, mesurer les dangers et les risques encourus par notre planète et prendre conscience de ce que nous avons à faire pour la protéger.
Certaines routes sont devenues mythiques et ont joué un rôle important dans le développement de la planète : route de la soie, routes des mystérieuses épices, caravane du sel affrontant l’immensité du désert, route de l’or, route du thé etc… Il faut de bonnes raisons pour partir sur ces chemins inconnus, remplis de dangers, au rythme lent des bêtes de somme et de la marche, ou pour affronter les risques d’une longue traversée en mer. Pourquoi, pendant des siècles, des milliers d’aventuriers sont partis, attirés par l’appât du gain ou pour connaître le vertige d’une vie hors du commun ? Nomades, marchands, ambassadeurs, pèlerins, ils se croisent, font un bout de route ensemble, se séparent. À travers eux, non seulement les marchandises, mais les idées, les religions, les techniques se rencontrent et se transmettent et font ainsi évoluer le monde.
De manière plus intime, les routes peuvent aussi mener les hommes vers des concepts philosophiques, mystiques, humanistes ou artistiques.
Quand il faut sillonner les continents, franchir les océans et même s’aventurer dans le cosmos, tous les moyens de déplacements sont possibles, de la marche originelle aux moyens techniques les plus sophistiqués. Dans ce domaine, tout notre espoir d’un monde économe et durable reste à construire.
Toujours, au bout des chemins, se trouvent les hommes avec leurs civilisations et des modes de vies, si divers et si complexes. Prendre la route c’est aussi découvrir le vivant : paysages, faune et flore. Cette biodiversité est souvent pillée et gravement menacée par les besoins insensés des hommes !
Sur les routes du monde, on voit les plus magnifiques spectacles de la nature mais on prend aussi conscience de la fragilité de ces merveilles. Prendre la route est donc un exercice salutaire d’ouverture au monde, de tolérance mais aussi une incitation à agir et à nous engager.